>>Les Bourses mondiales au rebond, les matières premières restent fortes
>>Escalade en Ukraine : Wall Street termine en perte
La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice vedette CAC 40 est monté de 231,38 points à 6.752,43 points, effaçant quasiment toutes ses pertes de la veille où il avait reculé de 3,83%.
"Le marché se cherche", après la vente massive d'hier, certains gestionnaires ont repris des positions dès ce vendredi 25 février, explique le responsable actions européennes chez Axa IM, Gilles Guibout. Il n'est cependant "pas sûr que le rebond d'aujourd'hui soit le signe que tout est derrière nous".
Fait rassurant pour le marché, la Russie n'a pas encore été exclue du système bancaire Swift, "c'est une preuve de la volonté des Européens de pouvoir continuer à acheter du gaz russe", explique Gilles Guibout.
En conséquence, après leur flambée de la veille, les matières premières, comme le pétrole, le gaz et le blé, reculaient vendredi 25 février.
Les marchés saluaient également les prémices d'une éventuelle discussion entre la Russie et l'Ukraine. Vladimir Poutine serait en effet prêt à envoyer une délégation à Minsk, au Bélarus, pour des pourparlers avec l'Ukraine, selon les agences russes, chose systématiquement refusée par le Kremlin jusqu'ici. Peu après, Vladimir Poutine a néanmoins appelé l'armée ukrainienne à "prendre le pouvoir" à Kiev.
Signe que le goût pour le risque revenait, les rendements des obligations d'État remontaient. Le taux d'intérêt de la dette américaine à 10 ans revenait proche des 2%.
Le distributeur Casino a été lourdement sanctionné dans la foulée de la publication de ventes en perte de vitesse et d'une dette qui gonfle à nouveau. L'action a plongé à un plus bas depuis plus de 30 ans, à 16,02 euros, en baisse de 12,29% par rapport à la clôture de jeudi 24 février.