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La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice vedette CAC 40 prenait 16,48 points à 6.005,29 points vers 9h30, après avoir perdu 0,61% vendredi 26 mars, et 0,15% sur l'ensemble de la semaine dernière. Un léger optimisme animait les places européennes lundi matin 29 mars alors que l'Angleterre, forte de sa campagne massive de vaccination, entame la deuxième phase de son très progressif plan de déconfinement, autorisant rencontres et sports en extérieur uniquement.
Côté face en revanche, l'Europe continentale est toujours embourbée dans sa troisième vague épidémique, hésitant entre maintien des restrictions ou durcissement. En France, "rien n'est décidé" a affirmé dans le Journal du dimanche Emmanuel Macron au sujet d'un potentiel nouveau tour de vis, l'exécutif qualifiant toutefois la situation de "critique".
En cas de reconfinement dur, "on devrait collectivement revoir notre optimisme sur le coût très modéré en termes de croissance au deuxième trimestre", alerte Sebastian Paris Horvitz, stratégiste chez LBPAM. Les acteurs du marché avaient également le regard tourné vers les effets collatéraux de la vente massive d'actions de la société d'investissement Archegos Capital vendredi 26 mars, d'après des informations de l'agence Bloomberg.
Cette société, qui gère la fortune de l'homme d'affaires Bill Hwang, s'est délestée de parts détenues dans des entreprises américaines de médias et des sociétés chinoises cotées à la Bourse de New York. Les premières conséquences sur les grands noms de la finance commençaient à s'en ressentir. La banque Credit Suisse, le numéro deux du secteur bancaire helvétique, plongeait de 10% après avoir émis un avertissement sur ses résultats du premier trimestre. La banque japonaise Nomura, également mêlée à cette affaire selon Bloomberg, a plongé de plus de 16% à Tokyo.
Les banques françaises reculent.
Le secteur bancaire français subissait les remous de cette affaire : BNP Paribas perdait 2,03% à 50,62 euros, Société Générale 1,39% à 21,93 euros et Crédit Agricole 0,41% à 12,19 euros.
Ardian optimiste sur l'affaire Suez-Veolia
Le patron du fonds Ardian Infrastructure Mathias Burghardt s'est dit "assez confiant" quant à "un compromis" dans la bataille entre les groupes de traitement de l'eau et des déchets, Veolia (+0,42% à 21,59 euros) et Suez (-0,19% à 18,01 euros), dans un entretien avec le Journal du Dimanche.
AFP/VNA/CVN