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Le ministre des Comptes publics Olivier Dussopt à l'Assemblée nationale. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le coût du prolongement des mesures d'urgences à la date actuelle, "nous estimons qu'il dépassera les 30 milliards d'euros, autour de 32 milliards d'euros, avec 18 milliards pour le fonds de solidarité, 11 milliards pour l'activité partielle et environ 3,5 à 4 milliards d'euros pour les exonérations de cotisations sociales", a affirmé le ministre des Comptes publics Olivier Dussopt.
"Nous l'avons dit, nous continuerons à aider les Français et les entreprises aussi longtemps que l'activité sera empêchée", a-t-il ajouté.
L'an dernier l'État a dépensé 47 milliards pour ces aides : plus de 16 milliards pour le fonds de solidarité, environ 27 milliards pour l'activité partielle (dont une partie assumée par l'Unédic) et 4 milliards d'euros d'exonérations de cotisations.
La crise sanitaire et économique a déjà grevé les finances publiques l'an dernier. Le déficit public a atteint 9,2% du Produit intérieur brut (PIB) et la dette s'est envolée à 115,7%, a indiqué l'Insee vendredi 26 mars.
"Les chiffres sont à la fois historiques et encourageants", a réagi Olivier Dussopt.
"Historiques, parce que le déficit de l'année 2020 est le plus important que la France ait connu dans la période contemporaine, et encourageants car il est moins important que ce que nous avions imaginé", a-t-il ajouté.
Il s'est dit aussi "optimiste sur la capacité de rebond de l'économie française", grâce à sa bonne résistance en fin d'année 2020, malgré les restrictions sanitaires, et grâce au plan de relance de 100 milliards d'euros décidé par le gouvernement.
AFP/VNA/CVN