>> Zone euro : l'inflation baisse moins que prévu en février, selon Eurostat
>> La Bourse de Paris et les banques sont reparties de l'avant
>> La Bourse de Paris confiante pour l'inflation en Europe
La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice vedette CAC 40 a terminé à 7.322,39 points, revenant au-dessus de son niveau du 9 mars, avant le choc bancaire qui avait poussé l'indice sous les 6.900 points.
La crise bancaire née de la faillite de l'établissement américain Silicon Valley Bank (SVB) semble désormais très loin dans la tête des investisseurs. Même le mois de mars est ressorti positif (+0,75%).
Depuis le début de la semaine, il affiche une progression de 3,59%, sa meilleure performance hebdomadaire depuis début janvier.
Et sur les trois derniers mois, la cote parisienne a grimpé de 13,11%, son meilleur trimestre depuis fin 2020.
Le taux d'inflation annuel de la zone euro a reculé en mars pour le cinquième mois consécutif, à 6,9% sur un an, après 8,5% en février, grâce à l'accalmie des prix de l'énergie, selon Eurostat. Les analystes tablaient sur 7,1%.
Corrigée des prix volatils de l'énergie et de l'alimentation, l'inflation dite "sous-jacente" a cependant encore progressé à 5,7% en février.
En France, l'inflation ralentit également : +5,6% sur un an en mars selon l'Insee, contre 6,3% en février.
"Dans toute l'Europe, l'inflation globale baisse, ce qui était attendu simplement parce que les prix de l'énergie ont baissé par rapport à l'année dernière", commente Charlotte de Montpellier, économiste d'ING France.
Cependant, elle note que "l'inflation sous-jacente ne diminue pas, cela veut dire que la Banque centrale européenne (BCE) n'a pas fini d'augmenter ses taux, mais on s'y attendait aussi".
Les impacts des taux élevés et de l'inflation se font de plus en plus sentir : "la consommation est en baisse en France, en Allemagne aussi, ce qui montre que la consommation est impactée par l'inflation et que nous sommes dans une phase de ralentissement de l'économie de façon générale", ajoute Mme de Montpellier.
Grosse acquisition pour Sartorius Stedim
La biotech Sartorius Stedim a annoncé vendredi 31 mars juste avant l'ouverture de la Bourse l'achat pour près de 2,4 milliards d'euros du fournisseur français de technologie pour thérapies cellulaires et géniques Polyplus. L'action du groupe, qui a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 3,5 milliards d’euros en 2022, a chuté de 8,62% à 282 euros.
AFP/VNA/CVN