>> Wall Street termine en baisse, dans un manque de conviction et d'indicateurs
>> Wall Street termine en hausse, la tech à l'honneur sur un marché plus à l'aise
Des traders de la Bourse de New York, dans la Wall Street. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Vers 13h45 GMT, le Dow Jones gagnait 0,45%, l'indice Nasdaq prenait 0,67% et l'indice élargi S&P 500 s'appréciait de 0,60%.
Mercredi 29 mars, le S&P 500 avait enregistré sa cinquième séance de hausse en six journées de Bourse.
"Les bonnes dispositions affichées hier sont intactes ce matin", a constaté, dans une note, Patrick O'Hare, de Briefing.com. "Les craintes relatives au secteur bancaire se calment davantage, ce qui offre du soutien à tout le marché."
Wall Street "laisse entendre que nous allons nous en sortir", a commenté Quincy Krosby, de LPL Financial. "Ce ne sera peut-être pas fantastique, mais ce ne sera pas non plus la catastrophe que certains annonçaient."
Selon l'analyste, le nouveau fléchissement du dollar contribuait également à la forme des indices, que ce soit sur la place new-yorkaise ou sur les marchés étrangers.
L'indice VIX, qui mesure la volatilité du marché, a encore un peu plus fléchi, au plus bas depuis trois semaines.
Sur le marché obligataire, les taux continuent de se raffermir doucement, illustration d'un reflux des investisseurs, plus attirés par actions et matières premières.
Le rendement des emprunts d'Etat américains à 10 ans se situait à 3,57%, contre 3,56% la veille en clôture.
Après trois semaines passées le regard braqué sur les banques et les taux obligataires, Wall Street se remet à scruter les indicateurs macroéconomiques et attend la publication de l'indice de prix PCE pour février, vendredi 31 mars.
Jeudi 30 mars, les nouvelles inscriptions hebdomadaires au chômage sont ressorties en hausse, à 198.000, légèrement supérieures aux attentes mais toujours en-dessous du seuil symbolique des 200.000.
Pour Patrick O'Hare, cela "suggère que le marché du travail n'a pas été secoué" jusqu'ici par la crise bancaire et le probable durcissement de l'accès au crédit.
Baromètre de la confiance de Wall Street, les banques régionales poursuivaient leur remontée, à l'image de First Republic (+1,89%), dont le cours reste cependant inférieur de près de 90% à son niveau d'avant la crise bancaire.
La Californienne PacWest (+0,91%), ainsi que Western Alliance (+4,39%), basée à Phoenix (Arizona), tiraient également leur épingle du jeu.
Déjà bien orientés mercredi 29 mars après la communication positive de Micron sur l'amélioration des conditions du marché, les fabricants de semi-conducteurs restaient en hausse, d'AMD (+3,22%) à Intel (+1,54%), en passant par Qualcomm (+1,65%).
Manchester United progressait (+3,19%) après avoir publié un bénéfice net trimestriel, contre une perte nette pour la même période de 2021, en grande partie dû à des effets techniques, le chiffre d'affaires ressortant en baisse de près de 10% sur un an.
Le gestionnaire d'actifs Charles Schwab reculait (-2,64%) après un abaissement de recommandation des analystes de Morgan Stanley, qui s'inquiètent des résultats du groupe, soumis à d'importants retraits.
AFP/VNA/CVN