>>Rebond modeste à la Bourse de Paris (+0,20%), freinée par le luxe
>>La Bourse de Paris plie après Wall Street
La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris, à La Défense. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
À 10h50, l'indice CAC 40 se repliait de 0,06% à 6.281,27 euros, après avoir débuté la semaine en hausse de plus de 1%. Vendredi 20 mai, la cote parisienne avait rebondi légèrement de 0,20%, mais affiché un bilan négatif de 1,22% sur la semaine.
Les places européennes ont perdu du terrain la semaine dernière, mais ont mieux résisté que les marchés américains, bien que la crise en Ukraine assombrisse les perspectives économiques de la zone euro.
Les incertitudes concernant l'évolution de la croissance et de l'inflation mondiale continuent de compliquer la marche à suivre des investisseurs.
"Tant que les marchés n'auront pas été rassurés sur la trajectoire macroéconomique, il est vraisemblable que les séances dans le rouge vont continuer de s’enchaîner. Il y aura, ici et là, des rebonds techniques. Mais tout porte à croire que ce sera éphémère", indique Christopher Dembik, directeur de la recherche macroéconomie chez Saxo Bank.
Par ailleurs, "au niveau sanitaire, alors que l'on pensait être (presque) sorti de la pandémie de coronavirus, une autre maladie pourrait prendre le relais", la variole du singe, observe John Plassard, spécialiste en investissement chez Mirabaud.
Le moral des entrepreneurs allemands a connu une deuxième hausse consécutive en mai, après une chute historique en mars causée par la crise en Ukraine, mais les craintes sur la conjoncture future restent prégnantes.
Cette semaine, les investisseurs s'attarderont sur le compte-rendu de la dernière réunion du comité de politique monétaire de la banque centrale américaine pour déterminer s'il y a lieu ou non de s'attendre à un renforcement du durcissement des conditions monétaires.
La présidente de la Banque centrale européenne (BCE) Christine Lagarde a pour sa part indiqué que la première remontée des taux devrait être décidée en juillet par l'institution.
Vinci recule, une filiale visée pour "corruption privée"
Vinci perdait 2,12% à 89,03 euros. Sa filiale Vinci Construction France a été mise en examen en février pour "corruption privée", a indiqué vendredi 20 mai le parquet de Nanterre.
AFP/VNA/CVN