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| La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice vedette CAC 40 a gagné 43,18 points à 6.893,65 points. Lundi 23 octobre, il avait progressé de 0,50%, non sans avoir atteint son plus bas en séance depuis janvier dans les premiers échanges.
Avec la baisse récente sur les marchés, "les ratios financiers" importants dans l'analyse des entreprises, y compris celles qui sont performantes, se sont dégradés, observe Grégory Bailly, expert en investissements financiers de Milleis. Ces valeurs qui ont reculé sont ainsi plus attractives pour les investisseurs.
Les entreprises de croissance, dont la valorisation qui s'envisage sur du long terme est plus sensible aux variations des taux d'intérêt, ont nettement progressé, notamment dans le secteur de la technologie et du luxe.
Le taux de l'État français à 10 ans, l'échéance qui fait référence, a continué à baisser mardi 24 octobre, tombant à 3,45% contre 3,48% lundi 23 octobre, séance où ils étaient montés jusqu'à 3,60% avant de redescendre.
Toutefois, "il faut rester vigilant" sur les taux qui viennent "polariser" les marchés, creusant l'écart entre les valeurs en mettant davantage en difficulté certaines entreprises, rappelle M. Bailly.
"Les tensions restent présentes", estime-t-il également mentionnant les nombreux résultats d'entreprises aux États-Unis comme en France, ou le contexte macroéconomique avant la réunion de la Banque centrale européenne jeudi 26 octobre et celle des États-Unis la semaine suivante.
Ainsi, la "forte contraction" de l'activité du secteur privé en France s'est poursuivie en octobre mais sur un rythme légèrement moins soutenu qu'en septembre, selon l'indice PMI Flash publié mardi 24 octobre par le cabinet S&P Global.
En zone euro, l'activité a même subi son plus fort recul depuis trois ans.
Hermès solide
Le groupe français de luxe Hermès a publié mardi 24 octobre un chiffre d'affaires de 3,365 milliards d'euros pour le troisième trimestre, en hausse de 7,3% sur un an, mais freiné par l'Asie, après plusieurs trimestres de croissance à deux chiffres. L'action a progressé de 2,78% à 1.728 euros.
Du côté des résultats d'entreprises
Le géant des laboratoires d'analyses Eurofins (-0,85% à 46,75 euros) a confirmé mardi 24 octobre ses objectifs annuels après un troisième trimestre quasiment stable, mais a prévenu qu'il allait considérer les acquisitions encore plus prudemment en raison des incertitudes économiques. L'action a perdu 30% depuis le début de l'année.
Le géant français des télécoms Orange (+0,69% à 10,84 euros) a enregistré un chiffre d'affaires en progression de 1,8% au troisième trimestre de l'exercice 2023 grâce à la performance des services de détail et de la zone Afrique/Moyen-Orient.
Le laboratoire vétérinaire Virbac a bondi de 11,24% à 282 euros, l'entreprise ayant souligné dans ces résultats "l'important rebond des ventes observé au troisième trimestre" et une "marge sur coût de production plus importante qu’attendue".
À l'inverse, le groupe Interparfums a chuté de 6,10% à 43,90 euros, après avoir noté un ralentissement de la croissance depuis l'été. Il a toutefois maintenu mardi 24 octobre ses objectifs de ventes pour 2023 après une hausse de 10% de son chiffre d'affaires au troisième trimestre.
Casino sous tension
À la veille de la fin de la période de conciliation pour la restructuration de sa dette, le distributeur a cédé 3,20% à 1,12 euro (-88,53% en 2023). Sa maison mère Rallye a chuté de 22,37%, ne valant plus que quatre centimes d'euro, soit une perte de 98,43% depuis début janvier.
AFP/VNA/CVN
