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Le sigle de l'euro à la Banque centrale européenne à Francfort, en Allemagne. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Ce maintien intervient après sept baisses consécutives, et huit au total depuis juin 2024, qui ont ramené le taux de dépôt de la BCE, qui fait référence, à 2%, contre un pic de 4% atteint en pleine vague inflationniste. Elle a expliqué souhaiter notamment prendre le temps d'évaluer les décisions imminentes dans le différend sur les droits de douane américains.
"Pour autant, le conseil des gouverneurs a estimé que les risques sur la croissance restaient à la baisse, avec une incertitude qui demeure très élevée", a souligné vendredi 25 juillet le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, dans une réaction écrite transmise à la presse.
"Les hausses des droits de douane aux États-Unis, dont l'ampleur est encore incertaine, ne devraient pas la faire monter, tandis que l’appréciation de l’euro représente un effet désinflationniste sensible", a-t-il précisé.
Pour le gouverneur, "il importe donc de demeurer totalement ouvert sur la suite des décisions monétaires. Plus que jamais, en environnement volatil, le pragmatisme agile en fonction des données et des prévisions s’impose".
Il a également réitéré son appel à une intégration économique et financière renforcée de l'Union européenne.
Selon plusieurs sources européennes jeudi 24 juillet, un accord commercial entre l'UE et les États-Unis semble se dessiner, qui prévoit des surtaxes douanières de 15% sur les exportations européennes avec des exemptions sectorielles.
AFP/VNA/CVN