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L'attaquant du PSG Eric Choupo-Moting (gauche) taclé par le Brestois Yohan Court, le 9 novembre à Brest. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Je suis très heureux car c'était comme un match de Coupe, très difficile, avec beaucoup de vent", a résumé l'entraîneur Thomas Tuchel.
Une semaine après une défaite surprise à Dijon (2-1), le leader devait réaffirmer son autorité sur une pelouse encore jamais conquise cette saison. C'est chose faite, même si ce n'est pas une impression de toute-puissance qu'il a laissée en Bretagne.
Comme face à Bruges mercredi 6 novembre en Ligue des champions (1-0), le PSG n'a pas forcé mais cette victoire lui permet d'entretenir la dynamique de victoires qui doit le mener haut au printemps, où il sera très attendu.
En attendant les grandes échéances, le double champion de France peut compter sur deux hommes en très grande forme.
D'abord, Di Maria, qui a ouvert le score d'un petit piqué - sa signature - sur une passe de Julian Draxler (39e). Ensuite, Icardi, qui a marqué son 9e but en dix rencontres, alors qu'il a débuté comme remplaçant - sa réalisation a poussé encore plus vers la sortie Edinson Cavani, qui n'a pas brillé durant 80 minutes.
L'Uruguayen a fait bien son retour en pointe de l'attaque, en l'absence de Neymar et Mbappé. Mais la surprise au coup d'envoi, c'était Sergio Rico titulaire dans les cages à la place de Keylor Navas, blessé aux adducteurs.
Juste récompense
Le Brestois Samuel Grandsir (centre) félicité par ses coéquipiers après avoir égalisé contre le PSG, le 9 novembre à Brest. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les Brestois ont souvent été dangereux, la "Team Pirates" ne se laissant pas impressionner par les stars de la capitale dans un stade Francis-Le Blé archi-comble. "Toutes ces années (ne) nous ont pas fait sombrer", avaient déployé les ultras du Finistère, en référence à six saisons de Ligue 2.
Il y a eu plusieurs tirs de Yoann Court (8e, 23e, 24e), un tir d'Autret boxé par Rico (15e), un centre tir de Perraud avec trajectoire flottante, détourné du bout des doigts par le gardien espagnol (36e).
Après la pause, les Brestois sont repartis à l'abordage, mais sans se précipiter, pour ne pas s'exposer aux contres adverses. En surveillant de près Cavani, titulaire pour la première fois depuis fin août mais très esseulé en pointe, et privé de ballons.
La récompense est venue à la 72e minute, au bout d'un joli mouvement collectif parti de derrière, relayé par l'indispensable Yoann Court et conclu par un tir imparable de Samuel Grandsir: une égalisation méritée, suivie d'une balle de break à la 75e mais Haris Belkebla, au point de penalty, a raté son tir.
Et alors qu'on semblait se diriger vers le premier match nul des Parisiens cette saison en Ligue 1, l'entrée en jeu de Choupo-Moting et Icardi a réveillé les champions de France. Un joli tir tendu de di Maria (83e), bien capté par Larsonneur, a servi d'avertissement sans frais.
Puis sur un contre ultra-rapide des Parisiens, après un raid et un centre de Choupo-Moting, l'indispensable Icardi a marqué le but du 2-1, celui d'une victoire cruelle pour les promus brestois. Juste avant que Draxler, très nonchalant, mette juste à côté (88e) ce qui aurait été le but du KO.
Une dernière réaction brestoise, avec un tir de Charbonnier juste au dessus (90e+1), a donné quelques regrets de plus aux fans des Pirates. "Je suis déçu par le résultat, mais pas par le contenu. Et on apprend toujours quand on joue contre le PSG", a dit leur entraîneur, Olivier Dall'Oglio. Battu mais plutôt content.