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Le défenseur bordelais Laurent Koscielny (gauche) serre la main de l'attaquant niçois Myziane Maolida, le 8 novembre, à Nice. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le "British project" façon Ineos de Nice n'est donc pas parvenu à venir à bout de l'"American project" bordelais.
Pourtant, depuis quelques saisons, Nice aime Bordeaux. Avec ce nul, les Azuréens cumulent ainsi 10 matches sans défaite (6 victoires et 4 nuls) contre les Girondins.
Mais cette série est un trompe-l'oeil. Car les Bordelais ont dominé une bonne partie de cette opposition et ce sont eux qui font la bonne opération.
Cette saison, Laurent Koscielny et ses partenaires sont très performants loin de chez eux. Ils ont pris, à l'Allianz Riviera, leur 11e point à l'extérieur sur 19 au total.
Malgré le retour dans le onze initial rouge et noir de trois recrues estampillées "Ineos" (Nsoki, Dolberg, Ounas), les Girondins n'ont donc pas tremblé.
Même après l'ouverture du score de Pierre Lees-Melou de la tête à la suite d'un bon débordement de Youcef Atal (1-1, 27e), même après que Kasper Dolberg a eu la balle du 2-0 (29e), ils sont restés sur leur principes de jeu.
À la pause, Bordeaux pouvait prétendre à mieux. La fin de la première période a été totalement à l'avantage des hommes de Paulo Sousa.
Sans deux arrêts consécutifs et de très haut niveau signés Walter Benitez, sur une frappe enroulée d'Aurélien Tchouaméni (39e) et sur une reprise à bout portant de Jimmy Briand (40e), le Gym n'aurait pas mené à la pause.
Mais Bordeaux, ses 62% de possession et ses 90% de passes réussies, a eu la main sur la rencontre. Patrick Vieira l'a bien senti. Et à la pause, il a réorganisé son équipe, sortant l'attaquant Ignatius Ganago pour faire entrer un défenseur, Patrick Burner.
Youcef Atal est passé de latéral droit à milieu offensif gauche. Devant l'ex-Parisien Stanley Nsoki, 20 ans, souvent impressionnant dans les duels mais parfois en manque de concentration.
Et c'est de ce côté que Bordeaux a concentré ses offensives. Cela n'a pas manqué. Dans la surface, François Kamano et sa technique ont fait commettre la faute à Nsoki, trop engagé sur son intervention (47e).
Cette égalisation a eu le don de réveiller le Gym. La tribune Populaire Sud, si vindicative envers les siens lors de la victoire contre Reims (2-0) dimanche dernier 3 novembre, a été à l'unisson et poussé son équipe.
AFP/VNA/CVN