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L'attaquant français du Real Madrid Karim Benzema (gauche) auteur du doublé sur le terrain d'Eibar, le 9 novembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Quatre jours après leur large victoire 6-0 contre Galatasaray en Ligue des champions, les Madrilènes ont frôlé la perfection à Eibar, grâce à un but sur penalty de leur capitaine Sergio Ramos (20e), un doublé de l'irrésistible Benzema (17e, 29e s.p.), et un dernier but de Federico Valverde (62e).
"Footballistiquement, c'est le meilleur", lâchait Zinédine Zidane au sujet de son attaquant vedette la veille en conférence de presse. Samedi 9 novembre, Karim Benzema, au sommet de sa carrière à 31 ans, lui a encore donné raison.
Avec ce doublé, qui met la pression au Barça en tête de la Liga, l'avant-centre français a noyé Eibar, déjà inondé par les trombes d'eau qui se déversaient sur la pelouse de son stade d'Ipurua samedi soir 9 novembre.
Un deuxième doublé en quatre jours, après celui de mercredi 6 novembre contre Galatasaray (6-0) qui permet à Benzema de dépasser une légende de la "Maison blanche", le Hongrois Ferenc Puskas, au nombre de buts marqués en championnat (157 contre 156).
Courtois, imbattable
Le Real était en exhibition chez des Basques impuissants. Parfaits en attaque et rarement inquiétés dans leur surface, les hommes de Zinédine Zidane ont réussi à garder leur but inviolé pour la quatrième fois de suite.
Avec 532 minutes sans prendre de but (le dernier encaissé le 19 octobre, à la 7e minute du match perdu 1-0 à Majorque), le gardien belge Thibaut Courtois tutoie déjà les plus grands gardiens du club.
De quoi oublier les sifflets qu'il avait reçus contre Bruges (2-2) en Ligue des champions, le 1er octobre, où il avait été remplacé par Alphonse Areola après la pause.
Les Madrilènes se sont assurés une rencontre tranquille en pliant le match en une demi-heure, menant 3-0 grâce aux penalties provoqués par Eden Hazard et Lucas Vazquez, accrochés dans la surface, et une réalisation de Benzema, à la conclusion d'un tir contré de Luka Modric (17e).
Le premier but au Real du jeune 'Fede' Valverde (21 ans), bien trouvé par ce même Modric à l'entrée de la surface, a conclu le récital madrilène.
Avec 15 buts en 4 matches depuis 10 jours, le Real vit un rêve éveillé, avant le "choc" à venir (le 23 novembre, après la trêve internationale) contre la surprenante Real Sociedad, 3e, qui a concédé le match nul 1-1 vendredi 8 novembre face à la lanterne rouge, Leganés.
Triplé pour Messi
Le Barça, pour sa part, a réussi à sortir de son cauchemar. Et peut remercier son capitaine Lionel Messi, auteur d'un triplé taille XXL qui a permis aux Blaugranas de l'emporter 4-1 et de garder la première place de la Liga devant le Real.
La star du Barça Lionel Messi auteur du triplé contre le Celta Vigo, le 9 novembre au Camp Nou de Barcelone. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'Argentin, seul Barcelonais à surnager dans le très pauvre jeu catalan depuis une semaine, a eu droit à une nouvelle ovation du Camp Nou, avec un penalty (23e) et deux coups francs directs quasi-identiques (45e+1, 48e).
Avec ce 34e coup du chapeau en championnat, "la Pulga" (la Puce, ndlr) a rejoint un certain Cristiano Ronaldo en tête du classement du plus grand nombre de triplés en Liga.
Après la déroute à Levante il y a une semaine (3-1), et le terne 0-0 offert contre le Slavia Prague en Ligue des champions mardi, les hommes d'Ernesto Valverde, qui semblait à court de solutions, ont sauvé les apparences grâce aux trois coups de patte de génie de Leo Messi, et un ultime de Sergio Busquets (85e).
Mais le fond de jeu barcelonais n'a pas été rassurant pour autant.
Le but de Lucas Olaza pour l'égalisation de Vigo (1-1, 42e), aussi sur coup franc à l'entrée de la surface après une faute de Messi sur Pape, n'a fait que surligner les lacunes catalanes, estompées ensuite par le triplé de l'Argentin.
Mais à 32 ans, jusqu'à quand Messi devra-t-il encore voler au secours des siens ?