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>>L1: l'OM traîne sur la route de l'Europe
L'attaquant brésilien du Paris Saint-Germain, Neymar, réagit après avoir manqué une occasion contre Rennes, lors de leur match de L1, le 9 mai au Roazhon Park. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Au sein du quatuor de tête, seul le PSG a ponctué son week-end d'une fausse note en se faisant rejoindre sur le tard par des Bretons accrocheurs. Le leader Lille compte trois points d'avance après sa victoire 3-0 vendredi 6 mai à Lens.
Au lendemain de sa prolongation jusqu'en 2025, l'attaquant vedette Neymar a mis le PSG devant avec un penalty juste avant la pause (45e+6). Mais l'intenable Serhou Guirassy, d'abord buteur contrarié car signalé hors jeu (29e) puis proche d'obtenir un penalty (35e), s'est élevé dans les airs sur corner pour une tête égalisatrice (69e).
Lille et le titre s'éloignent pour Paris et, dans le rétroviseur, Monaco se rapproche dangereusement, deux points derrière après son succès à Reims (1-0).
L'AS Monaco a répondu à la victoire samedi 8 mai de Lyon, son bourreau du week-end dernier, et repris la précieuse troisième place qualificative en fin de saison pour la lucrative Ligue des champions. Wissam Ben Yedder et ses partenaires comptent un point de plus que l'OL.
Les Monégasques ont rapidement pris le dessus grâce au jeune Belge Eliot Matazo (20e), auteur à 19 ans de son premier but avec le club de la principauté, après un relais avec son capitaine "WBY".
2e défaite pour Sampaoli
Cette victoire étriquée arrive avant deux dernières rencontres compliquées pour l'ASM, hôte de Rennes le week-end prochain avant un déplacement le 23 mai à Lens.
Les Lensois ont regardé dimanche 9 mai leur concurrent direct pour la 5e place, Marseille, trébucher 1-0 à Saint-Etienne. Les Phocéens ne devancent les Sang et Or qu'à la faveur d'une meilleure différence de buts.
La joie du milieu de terrain belge de Monaco, Eliot Matazo, après avoir ouvert le score face à Reims, lors de leur match de L1, le 9 mai au stade Auguste-Delaune. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Il faut être beaucoup plus proche de ce que l'on imagine être une équipe qui cherche à jouer l'Europe", a commenté l'Argentin Jorge Sampaoli, arrivé en mars sur le banc de l'OM et reparti du Forez avec une deuxième défaite au compteur, la première en un mois et demi.
Plus solides, mieux organisés, les Verts ont pris l'avantage par Arnaud Nordin (43e) avant de tenir la baraque notamment grâce au jeune gardien Etienne Green, sauvé par un poteau (56e) et surtout par son talent (77e, 84e).
Saint-Etienne est 11e avec un point d'avance sur Angers, futur adversaire de l'OM, qui a dominé 3-0 Dijon, lanterne rouge déjà reléguée.
La descente en L2, Nîmes a tout fait pour l'éviter ou du moins la repousser, dimanche 9 mai avec un coup d'éclat (3-0) à Metz.
Le coup de patte de Lamine Fomba (60e), le penalty de Renaud Rippart (67e) et le sang froid de Zinedine Ferhat (89e) ont rapproché les "Crocodiles" à deux points de Nantes, le barragiste virtuel, et à trois de Lorient et Strasbourg, premiers non-relégables.
"Ce n'est pas un soulagement, juste la satisfaction de rester en vie. On a pris trois points logiques au vu du match mais on a un calendrier difficile", a réagi l'entraîneur Pascal Plancque, déjà tourné vers la réception de Lyon et le déplacement à Rennes.
Strasbourg en danger
Autre mal-classé, Strasbourg a chuté 3-2 à domicile devant Montpellier et ses gâchettes Gaëtan Laborde (36e, 50e) et Andy Delort (46e), un revers qui place les Alsaciens en mauvaise posture à deux journées de la fin du Championnat.
Malgré un "manque de chance" notamment au retour des vestiaires, "les garçons se sont accrochés, on a eu plein d'actions, un nombre de tirs incalculable... Ca se jouait à pas grand-chose", a commenté l'entraîneur du Racing, Thierry Laurey.
Après un déplacement à Nice le week-end prochain, ses joueurs accueilleront Lorient, autre équipe à la lutte pour le maintien, le 23 mai.
De son côté, Nice a arraché une victoire assez inespérée contre Brest (3-2), avec un but inscrit à la 89e minute, en infériorité numérique et après avoir été mené deux fois au score.
Les Bretons peuvent nourrir des regrets et devront éviter tout nouveau relâchement. Nantes n'est qu'à trois points derrière.
AFP/VNA/CVN