JO-2024 - Sabre au clair !

Au lendemain des performances hors-normes des "rois" Teddy Riner et Léon Marchand, les sabreuses vont s'efforcer d'entretenir la dynamique française : elles sont les immenses favorites pour le titre par équipes samedi aux JO-2024, où la nageuse américaine Katie Ledecky pourrait écrire une page de l'histoire olympique.

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Les sabreuses françaises Manon Apithy-Brunet (droite) et Sara Balzer s'affrontent pour la médaille d'or le 29 juillet aux JO, à Paris.
Photo : AFP/VNA/CVN

Conduites par Manon Apithy-Brunet et Sara Balzer, les escrimeuses pourraient apporter un nouveau podium à la délégation française qui attaque la 8e journée des JO avec 36 médailles, dont 11 en or.

Les sabreuses pour l'or

Avec 6 médailles, dont 1 en or, l'escrime a largement contribué aux bons résultats français depuis le début des JO. Et un podium supplémentaire semble en vue : portées par la championne olympique Manon Apithy-Brunet et sa dauphine Sara Balzer, les sabreuses peuvent remporter une première médaille d’or par équipes depuis l’apparition de l’épreuve en 2008.

À l'assaut de Montmartre

Le cycliste néerlandais Mathieu Van der Poel, le 4 juillet 2024 sur la sixième étape du Tour de France.
Photo : AFP/VNA/CVN

Champion du monde en titre, le Néerlandais Mathieu van der Poel est favori pour l’or olympique de la course cycliste en ligne, mais la Belgique présente une force de frappe impressionnante avec Wout Van Aert et Remco Evenepoel, déjà médaillés dans le chrono.

Sur un parcours de 273 km qui se termine à Paris en passant notamment par la butte Montmartre, Julian Alaphilippe, revenu en forme, dispose d'une "occasion unique" de frapper un nouveau grand coup après des années au purgatoire.

Ledecky pour l'histoire

La nageuse américaine Katie Ledecky le 27 juillet aux JO de Paris, à la Défense Arena de Nanterre.
Photo : AFP/VNA/CVN

Elle accumule les médailles depuis 2012... En cas de victoire sur le 800 m nage libre, dont elle est la grande favorite, l'Américaine Katie Ledecky remporterait le 9e titre olympique de sa carrière, faisant d'elle la femme la plus titrée de l'histoire des Jeux aux côtés de la gymnaste soviétique Larissa Latynina (9 médailles d'or entre 1956 et 1964).

Le 800 m est la distance qui l'avait révélée aux JO de Londres à seulement 15 ans.

Autre vedette de ces Jeux avec quatre titres individuels, Léon Marchand replonge dès samedi matin pour les séries du 4x100 m 4 nages.

Biles pour compter jusqu'à 7

Simone Biles a déjà accroché à son cou, lors de ces Jeux, les cinquième et sixième médailles d'or olympique de sa carrière en faisant la démonstration de son immense talent lors du concours général par équipes, puis individuel.

C'est avec l'ambition d'en remporter samedi 3 août une septième qu'elle aborde le concours de saut, un agrès sur lequel elle a été sacrée aux JO de Rio en 2016 et est double championne du monde (2018 et 2019). Elle a créé sur cet agrès une figure d'une grande difficulté technique, le Biles II, qu'elle seule réussit.

La gymnaste américaine Simone Biles le 1er août 2024 aux JO de Paris, à la Bercy Arena.
Photo : AFP/VNA/CVN

Qui sera la reine du 100 m ?

La finale du 100 m sacrera en soirée la reine du sprint. La flamboyante Américaine Sha'Carri Richardson fait figure d'immense favorite pour succéder à la Jamaïcaine Elaine Thompson-Herah, absente à Paris. La légende jamaïcaine Shelly-Ann Fraser Pryce veut aussi briller sur la piste violette pour ses derniers Jeux, tout comme l'athlète de Sainte-Lucie Julien Alfred qui peut décrocher la première médaille olympique de son pays.

Série du 100 mètres féminin aux JO de Paris le 2 août 2024 au stade de France, à Saint-Denis, avec l'Américaine Sha'Carri Richardson en tête
Photo : AFP/VNA/CVN

La journée sera aussi marquée par les débuts d'Armand "Mondo" Duplantis à la perche. Avant d'aller chercher son deuxième titre olympique, le Suédois doit d'abord franchir les qualifications. La barre pour passer en finale est fixée à 5,80 m, ce qui devrait être une formalité pour le détenteur du record du monde (6,24 m).

Un cap à franchir

Un an après l'élimination en quart de finale du Mondial de football en Australie, les Bleues ont l'occasion de franchir un cap et d'atteindre le dernier carré d'une compétition majeure, ce qu'elles n'ont fait qu'à trois reprises, la dernière fois lors de l'Euro-2022 en Angleterre.

La défenseure de l'équipe de France féminine de football olympique Selma Bacha, le 31 juillet à Lyon, lors du tournoi olympique des Jeux de Paris.
Photo : AFP/VNA/CVN

Clin d'oeil de l'histoire, elles affrontent le Brésil, une équipe contre laquelle elles avaient réalisé un match référence, conclu par une victoire (2-1), le 29 juillet 2023 à Brisbane. "Ça fait partie de mes plus beaux souvenirs", glisse la milieu Amandine Henry, qui entend bien monter sur le podium olympique.

AFP/VNA/CVN

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