JO-2018 : 7e médaille pour la France, avec la surprise Julia Pereira de Sousa

Ce n'était pas la plus attendue des snowboardeuses mais c'est bien la benjamine d'entre elles, Julia Pereira de Sousa, qui, à 16 ans, a offert vendredi 16 février à la France sa 7e médaille des JO de Pyeongchang, en argent sur snowboardcross.

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La joie sur le podium de la Française Julia Pereira de Sousa après sa victoire en finale du snowboardcross aux JO, le 16 février 2018 à Pyeongchang.
Photo : AFP/VNA/CVN

L'adolescente devient du même coup la plus jeune médaillée du sport français aux JO d'hiver, tous sexes confondus, et grimpe parmi les cinq plus jeunes toutes nationalités confondues !

Un vent de fraîcheur qui symbolise à merveille cette discipline depuis son introduction aux JO en 2006 à Turin.

Vice-championne olympique ! "Ne le dites pas comme ça, ça me donne envie de pleurer", a-t--elle réagi en... riant.

Comme prévu, la finale, où figurait également la Française Chloé Trespeuch, médaillée de bronze à Sotchi-2014 mais seulement 5e en chutant à l'arrivée, a été très spectaculaire. Elle a aussi été logique, en sacrant l'Italienne Michela Moioli, la meilleure mondiale cette saison.

Voici donc désormais la France nantie de 7 médailles (3 or, 2 argent 2 bronze). Elle a longtemps cru que son meilleur fondeur, Maurice Manificat, lui en offrirait une 8e. Las, Manificat a terminé 5e à quatre secondes du podium du 15 km libre de ski de fond... Le Suisse Dario Cologna a lui récolté son 4e titre olympique.

Manificat constituait sur le papier la dernière chance de médaille française, pour la journée. Mais la magie des Jeux peut toujours opérer !

Shiffrin hors du podium

Le Français Blaise Giezendanner lors du super-G aux JO, le 16 février 2018 à Pyeongchang.
Photo : AFP/VNA/CVN

Elle a failli frapper fort vendredi matin 16 février à l'occasion du super-G masculin.

Le Français Blaise Giezendanner a échoué à deux dixièmes du podium, non loin de créer la surprise alors qu'il n'avait fini que deux fois dans le top 10 d'un super-G de Coupe du monde en deux saisons.

Le deuxième Tricolore, Adrien Théaux, a terminé 15e (à 1 sec 32). Pour le titre, rejetés les Attackings Vikings ! L'Autrichien Matthias Mayer a mis un terme au règne norvégien, qui courait depuis 2002.

Longtemps, le chronomètre a semblé pencher en faveur des Norvégiens: Jansrud pointait en tête, et Svindal - champion olympique de descente jeudi 15 février - était 3e, encadrant donc Giezendanner dans le rôle de la surprise.

Mais Mayer n'est pas n'importe qui. L'Autrichien, champion olympique de descente à Sotchi en 2014 mais seulement 9e la veille, a ruminé sa rage pour devenir le deuxième skieur de l'histoire à compiler les deux titres olympiques de vitesse... après Svindal, vendredi 16 février ! L'orgueil des champions, sans aucun doute.

Le Suisse Beat Feuz a réussi lui un autre doublé. Après le bronze de la descente, il a arraché l'argent du Super-G en s'intercalant entre Mayer et Jansrud (lui même en argent jeudi 15 février sur la descente).

L'autre grande surprise du jour est venue du slalom dames où l'Américaine Mikaela Shiffrin - 30 victoires en slalom sur ses 41 succès en Coupe du monde - n'a même pas pu accrocher le podium.

Hanyu rassure

L'Américaine Mikaela Shiffrin à l'arrivée du slalom aux JO, le 16 février 2018 à Pyeongchang.
Photo : AFP/VNA/CVN

En 2014, Shiffrin avait crevé l'écran lors du rendez-vous olympique de Sotchi en devenant à 18 ans la plus jeune championne olympique de l'histoire du slalom.

Vendredi 16 février, l'histoire a été bien différente. La faute, d'abord à "une sorte de virus", a avancé Shiffrin entre les deux manches. L'Américaine de 22 ans a en effet vomi avant le départ de la première, et n'a pas semblé pouvoir accélérer dans la seconde.

Elle a annoncé dans la foulée faire l'impasse sur le super-G programmé samedi 17 février... tout en avouant également que sa maladie n'était que le stress...

"Je pense qu'après la première manche, j'ai voulu me trouver une excuse", a-t-elle avoué très humblement.

C'est la Suédoise Frida Hansdotter qui a profité de l'aubaine pour s'octroyer à 32 ans le premier titre olympique de sa carrière, elle qui a remporté le petit globe de la spécialité en 2016.

Enfin, l'Asie possède désormais un champion olympique de skeleton, en la personne du Sud-Coréen Yun Sung-bin. Le patinage artistique a également débuté pour les messieurs.

Et le grand favori japonais Yuzuru Hanyu, dont l'état de forme était incertain jusqu'à ce matin, a plus que rassuré ses partisans. Il pointe en tête devant l'Espagnol Javier Fernandez, avec 4,10 points d'avance. Fernandez semble même déjà le seul à pouvoir lui barrer la route.

Le Canadien Patrick Chan (5e à 21 pts) et surtout l'Américain Nathan Chen, qui s'est complètement loupé (16e, à près de 30 pts), sont loin.

AFP/VNA/CVN

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