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Le double champion olympique de demi-fond et président du Comité national olympique kenyan Kipchoge Keino, le 20 septembre 2016 |
Photo: AFP/VNA/CVN |
L'ancien ministre des Sports, Hassan Areroe, et le double champion olympique de demi-fond, Kipchoge Keino, font partie des personnalités concernées, a précisé le procureur Noordin Haji.
"Lors des Jeux de Rio, le gouvernement a mis de côté 544 millions de shillings (plus de 5,3 millions de dollars) pour faciliter la participation des athlètes", peut-on lire dans le communiqué.
"Malheureusement, une partie des fonds a été mal utilisée, privant ainsi les athlètes d'un bon usage", ajoute le texte.
La corruption est fréquente au Kenya où des millions de dollars d'argent public sont détournés chaque année.
Aux JO de 2016, des tenues d'athlètes kényans avaient également été volées par des officiels.
"La corruption et les détournements de fonds destinés à faciliter la vie de nos athlètes ont un impact négatif sur leur capacité à être performants", déplore aussi le procureur Haji.
Les sept suspects ont jusqu'à lundi 15 octobre pour se rendre. Ils devront répondre de six chefs d'accusation d'abus de pouvoir, et de quatre liés au non-respect des lois sur la gestion des fonds publics.
Ils sont accusés d'avoir détourné pour 55 millions de shillings kényans (environ 500.000 dollars).