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Les Bleus, champions du monde, partagent un moment de communion avec le public de Guingamp avant une séance d'entraînement, le 10 octobre. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
"On est là pour voir Mbappé et Dembélé. C'est super bien, on a gagné la Coupe du monde", s'enthousiasme le petit Enzo, muni de son drapeau tricolore. Un tel entraînement ouvert au public juste avant un match est très rare en équipe de France. Les Bleus l'avaient fait en 2009, à la veille d'un amical contre la Turquie. Puis en 2015, deux jours avant un match contre la Serbie.
Mais les champions du monde veulent surfer sur l'incroyable engouement qui entoure leur deuxième étoile mondiale, comme l'a souligné Didier Deschamps devant la presse. "Il n'y a rien de plus beau. Ce soutien populaire, on n'a jamais envie que ça s'arrête. Les gens ont vécu cet événement qui marque à vie. C'est un privilège de pouvoir communier avec eux et leur faire plaisir".
Le stade du Roudourou, 18.000 places, était plein à craquer pour l'occasion, comme il le sera jeudi 11 octobre pour le match contre les Islandais. Dans les travées, des milliers de supporters bleu-blanc-rouge ont scandé les noms des joueurs et les chansons dédiées à l'équipe de France.
L'entraînement s'est terminé par un tour d'honneur des champions du monde avec leur Coupe, au son de I Will Survive, l'hymne du titre de 1998.
Le président de la Fédération Noël Le Graët est bien sûr venu prendre part à la fête. Et pour cause, elle a lieu dans son fief de Guingamp, une ville dont il fut le maire, et sur le terrain d'un club de football qu'il a longtemps dirigé.
En centre-ville, de nombreux supporters ont ardemment préparé l'arrivée des Bleus, comme ce concessionnaire automobile qui a fait peindre un coq et deux étoiles sur sa vitrine ou le bar la Glycine, dont les patrons ont indiqué sur une grande ardoise qu'ils fermaient jusqu'à 19h30, "après l'entraînement des Bleus".
Devant un bureau de tabac, ce petit panonceau du journal Ouest France: "Les Bleus arrivent en ville !".