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"Vu la situation du coronavirus, tout peut arriver", a déclaré M. Kono lors d'un point de presse. "Le comité d'organisation et le CIO (le Comité international olympique, NDLR) doivent bien sûr réfléchir à des plans de secours", a-t-il dit, tout en insistant que le gouvernement nippon préparait "fermement" les Jeux olympiques et paralympiques.
Kono est le premier responsable politique de haut rang à prendre publiquement ses distances avec la ligne du Premier ministre Yoshihide Suga, qui martèle que le Japon pourra organiser des Jeux "sûrs et sécurisés" comme prévu cet été.
En dépit de l'arrivée de vaccins au Japon dans les prochains mois, le soutien de la population nippone aux Jeux olympiques a considérablement chuté.
Un récent sondage dans l'archipel a montré que 80% des personnes interrogées pensent que les Jeux devraient être reportés une nouvelle fois ou tout simplement annulés.
Les médias locaux ont rapporté jeudi soir 14 janvier que le Japon allait suspendre une exemption qui permettait aux sportifs étrangers d'entrer dans le pays pour s'entraîner même durant l'état d'urgence.
Les athlètes japonais seront toujours autorisés à rentrer dans le pays, mais ne pourront plus éviter la période de 14 jours d'isolement à leur retour.
L'interdiction d'accès des sportifs étrangers non-résidents au Japon devrait affecter les équipes professionnelles de baseball et de football, qui s'apprêtent à commencer leur saison.
Le début de la saison du championnat de rugby japonais de Top League a été par ailleurs reporté cette semaine, alors que de nombreux joueurs de plusieurs équipes ont été testés positifs au coronavirus.
APS/VNA/CVN