>>Coupe de France : le PSG contre Guingamp ou Caen en 32es de finale
>>Trophée des champions : le PSG prend sa revanche, Pochettino est lancé
>>Coupe de France : le PSG contre Guingamp ou Caen en 32es de finale
Le président de la Ligue (LFP), Vincent Labrune, lors d'un point presse à Paris, le 10 septembre 2020. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La Ligue ne souhaite remettre sur le marché que les lots délaissés par Mediapro, le diffuseur défaillant de 80% des matches des championnats de Ligue 1 et de Ligue 2, selon ces sources. Canal+, pressenti pour la reprise des droits TV, a au contraire déjà demandé que cet appel d'offres soit global, incluant les deux matches par journée de Ligue 1 qu'elle diffuse actuellement et qu'elle souhaite restituer.
Le patron de Canal+ Maxime Saada a en effet annoncé dans un entretien au Figaro mardi 12 janvier que la chaîne cryptée comptait restituer le lot numéro 3 qu'elle diffuse, comprenant 20% de la Ligue 1 pour un montant de 330 millions d'euros par an, avant de refaire des offres sur les différents lots.
Mais la Ligue a une interprétation juridique différente sur ce dossier, estimant pouvoir ne remettre en concurrence que les matches délaissés par le groupe Mediapro, qui avait initialement promis plus de 800 millions d'euros par an avant de se montrer incapable de régler ses factures en octobre.
De plus, Canal+ ne diffuse ses deux matches par journée que via un accord de sous-licence signé avec la chaîne beIN Sports, qui est, elle, sous contrat avec la LFP.
Le calendrier précis concernant ce futur appel d'offres n'a pas été précisé par ces sources ayant connaissance du dossier, l'une d'entre elles avançant l'hypothèse d'une procédure accélérée, d'une dizaine de jours seulement, contre 6 à 8 semaines habituellement.
Le temps presse en effet pour les clubs, destinataires de cette manne télévisuelle: après le 31 janvier, la diffusion des matches de Mediapro n'est pas assurée. En effet, l'accord de retrait signé par la LFP et Mediapro prévoit que Téléfoot, la chaîne du groupe sino-espagnol, ne poursuive la diffusion que jusqu'au 31 janvier au plus tard.
Quant aux matches diffusés par Canal+, leurs paiements ont été réglés jusqu'au 5 février, laissant craindre une suspension de paiements à cette date si Canal+ va au bout de son analyse.
Les clubs, déjà privés de recettes de billetterie par la crise sanitaire, feraient alors face à des pertes plus drastiques encore, alors qu'ils ont, en parallèle, lancé des négociations en vue de baisser les salaires des joueurs.
AFP/VNA/CVN