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La préfecture d'Aichi au Japon le 3 avril. |
Photo : Kyodo/VNA/CVN |
Sans attendre la réponse du gouvernement central, le gouverneur d'Aichi, Hideaki Omura, a aussi annoncé qu'il entendait appliquer l'état d'urgence dans sa région dès vendredi 10 avril, bien que sans fondement juridique, pour inciter les habitants à éviter les sorties non indispensables.
Le gouvernement nippon a déclaré cette semaine l'état d'urgence jusqu'au 6 mai dans sept préfectures du pays, dont Tokyo et sa périphérie ainsi que la région d'Osaka, la grande métropole de l'Ouest du pays.
L'inclusion ou non d'Aichi dans le dispositif sera décidée par le gouvernement après la consultation d'experts, a expliqué jeudi 9 avril le porte-parole de l'exécutif nippon, Yoshihide Suga.
Au Japon, l'état d'urgence ne comprend pas de confinement obligatoire, ni de sanctions en cas de non respect des consignes, et repose surtout sur la bonne volonté des citoyens.
L'archipel nippon est jusqu'à présent relativement épargné par la pandémie. Mais une accélération du nombre de cas depuis deux semaines et la crainte d'une saturation des hôpitaux a poussé le gouvernement central à intensifier son action.
Les autorités ont actuellement recensé près de 5.000 cas pour 85 morts sur le territoire depuis le début de la crise sanitaire. La préfecture d'Aichi comptabilise près de 300 cas seulement, mais son gouverneur a estimé que ce nombre pourrait fortement augmenter dans les jours à venir.
APS/VNA/CVN