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Le Premier ministre japonais Shinzo Abe s'adresse aux médias, le 31 juillet à Tokyo. |
M. Abe a dit "vouloir faire avancer plus vite les dossiers avec une nouvelle organisation" dans le but de "restaurer la confiance", selon les propos rapportés à la presse par M. Suga.
Le gouvernement subit depuis quelques semaines une dégringolade dans les sondages d'opinion, sur fond de multiplication des affaires rattachées directement au Premier ministre ou à ses proches.
Même des journaux de la même sensibilité conservatrice que le Parti libéral-démocrate (PLD) présidé par M. Abe critiquent un gouvernement tout puissant, soutenu par une majorité écrasante dans les deux chambres du Parlement.
Outre des soupçons de favoritisme envers des amis, il est reproché à M. Abe d'avoir privilégié ces derniers temps le vote de lois controversées qui lui tiennent à coeur sur la Défense ou la sécurité, et d'avoir eu une attitude arrogante.
L'une des protégées de M. Abe, Tomomi Inada, a en outre dû démissionner de son poste de ministre de la Défense la semaine dernière, en raison d'un scandale de dissimulation de rapports militaires sur la participation de l'armée japonaise à une mission onusienne de maintien de la paix au Sud-Soudan, ce après des semaines de polémique.
Les politologues avertissent que le remaniement devra être d'ampleur pour avoir un effet sur l'image de l'exécutif, mais dans le même temps, le Premier ministre, qui souhaite être réélu à la tête de son parti en 2018, est contraint de satisfaire les clans qui s'y disputent et n'a pas beaucoup le choix.
AFP/VNA/CVN