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Cristiano Ronaldo offre l'égalisation à la Juventus face à la Roma au stade olympique de Rome, le 27 septembre. |
Menée 2-1 et réduite à dix à l'heure de jeu après l'exclusion de Rabiot, le champion en titre était mal en point. Mais le Portugais a usé de sa détente légendaire pour aller chercher une égalisation inespérée (69e) évitant une première défaite à son nouvel entraîneur Andrea Pirlo.
Le second but de la soirée pour Ronaldo, son troisième en deux journées, preuve que cette nouvelle Juve, où Morata a fait des débuts particulièrement discrets, dépend encore beaucoup de "CR7".
Pas de quoi inquiéter la star portugaise : "C'est le début du championnat, avec un nouvel entraîneur. Mais je suis confiant pour l'avenir", a-t-il dit, en écho à Pirlo, qui a rappelé que sa Juve était "en construction".
Même si la Roma a lancé sa saison après la cruelle défaite initiale sur tapis vert, les Giallorossi, avec un Jordan Veretout double buteur, pourront nourrit des regrets.
Edin Dzeko, de retour à la pointe de l'attaque romaine après avoir dû renoncer à ses espoirs de transfert vers les Bianconeri, a notamment gâché une belle balle de break peu avant l'heure de jeu. "Il a raté, oui, comme d'autres peuvent rater, mais il est bien, il a bien joué ce soir", l'a défendu son entraîneur Paulo Fonseca.
38 buts !
"On a bien joué, mais à onze contre dix, on aurait dû mieux gérer, sans perdre de ballons faciles", a regretté pour sa part Veretout.
Homme de l'ombre dont le rôle du soir était surtout d'enrayer les lancements de la Juve, le Français a cette fois brillé avec un penalty obtenu et transformé (31e), après une main de Rabiot, et un sprint insensé pour redonner l'avantage aux Romains juste avant la pause, alors que Ronaldo avait déjà égalisé sur penalty entretemps.
Encore quatre buts dans une journée prolifique : 38 buts marqués lors des 9 premiers matches. Un festival qui doit beaucoup aux entrées tonitruantes de l'Inter Milan (4-3 face à la Fiorentina) et l'Atalanta (4-2 à Torino) samedi 26 septembre mais aussi à la promenade de Naples dimanche 27 septembre face au fragile Genoa (6-0).
Pour sa première titularisation, l'attaquant nigérian Victor Osimhen n'a pas encore marqué mais largement contribué à éreinter la défense du Genoa et libérer des espaces dont ont allègrement profité ses partenaires, et notamment un intenable Mertens.
"Un peu trompeur"
Le Napoli du coach Gennaro Gattuso et Lorenzo Insigne, ici face à la Juventus à San Paolo, le 26 janvier, a atomisé le Genoa. |
C'est au retour des vestiaires, alors que Naples menait 1-0 sur un but de Lozano en début de match, que la défense génoise a explosé. Zielinski, servi par une magnifique talonnade de Osimhen (46e), a ouvert une seconde période calvaire pour le Genoa, pour le grand bonheur des attaquants napolitains sauf... le Nigérian.
"Le résultat est un peu trompeur (...). En première mi-temps, on a souffert un peu, on doit encore s'améliorer", a minimisé Gennaro Gattuso, qui a perdu Lorenzo Insigne, sorti dès la première mi-temps, touché à la cuisse gauche, à une semaine du choc face à la Juventus.
Milan, déjà privé de Zlatan Ibrahimovic, à l'isolement après son test positif au COVID-19, a aussi enregistré une mauvaise nouvelle avec la blessure de son attaquant Ante Rebic, souffrant du bras gauche après une impressionnante chute. A priori une luxation du coude sans fracture, selon l'entraîneur Stefano Pioli.
Ce qui n'a pas empêché les Rossoneri, qui enchaînent des matches tous les trois jours pour cause de barrages de Ligue Europa, d'assurer l'essentiel face au promu Crotone (2-0). Avec un but sur penalty juste avant la pause (obtenu par Rebic, transformé par Kessie) et un autre juste après, le premier de l'Espagnol Brahim Diaz.
Avec six points, Naples et Milan sont désormais en tête avec le Hellas Vérone qui, après sa victoire sur tapis vert face à l'AS Rome (3-0), s'est cette fois imposé sur sa pelouse face à l'Udinese (1-0).