>>Italie : Naples s'offre Milan, l'Inter championne d'automne
>>Italie : l'Inter prend la pole devant Milan, Naples cale
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| Le défenseur de l'Inter Milan, Denzel Dumfries (droite), après avoir ouvert la marque contre le Torino, le 22 décembre à Milan en Italie. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
Les Nerazzurri virent en tête avec quatre points d'avance sur les Rossoneri et sept sur le Napoli, battu pour la troisième fois de suite à domicile.
Face à un Torino combatif, les Intéristes ont joué au petit trot mais assuré l'essentiel grâce à Denzel Dumfries (30e).
Le "Toro" a ensuite poussé mais s'est cassé les dents sur cette Inter en confiance : aucun but encaissé sur les six derniers matches de championnat.
"Aujourd'hui, c'est probablement facile de dire que l'Inter est favorite, mais je rappelle que fin juillet, début août, ce n'était pas le cas, les joueurs ont très bien travaillé", s'est félicité sur DAZN, Simone Inzaghi, celui qui a parfaitement réussi à faire grandir encore l'équipe emmenée au sommet l'an dernier par Antonio Conte.
L'AC Milan va aussi passer de bonnes fêtes après sa nette victoire à Empoli (4-2), oubliant la défaite contre Naples dimanche 19 décembre.
Franck Kessié, installé dans un inhabituel rôle de N°10, a mis Milan sur orbite en ouvrant la marque (12e) sur un service d'Olivier Giroud, titulaire en l'absence de Zlatan Ibrahimovic (genou), puis en doublant la mise entre les jambes du gardien (42e).
Alessandro Florenzi - premier but en rouge et noir - sur coup franc (63e) puis Théo Hernandez en volée (69e) ont donné de l'ampleur à la victoire.
Maignan déterminant
Mike Maignan a aussi eu son mot à dire. Pas irréprochable sur l'égalisation toscane signée Nedim Bajrami (18e), il s'est rattrapé avec un arrêt réflexe déterminant devant Andrea Pinamonti (37e), à 1-1. Il ne s'est ensuite incliné que sur un penalty en fin de match.
"C'est une victoire importante à ce moment de la saison. L'Inter est la favorite, c'est certain, mais le championnat est long et très équilibré", a commenté l'entraîneur lombard Stefano Pioli.
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| Dries Mertens l'attaquant belge du Napoli, en bleu clair, est dépité alors qu'en arrière plan les joueurs de la Spezia fêtent le but marqué contre son camp par Naples, le 22 décembre au stade Diego-Maradona de Naples en Italie. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
Naples, en revanche, a raté sa sortie de 2021, surpris par la Spezia (17e). Sans Victor Osimhen (blessé) ni Lorenzo Insigne (COVID-19), l'attaque s'est illustrée par sa maladresse et sa malchance malgré une domination totale.
L'équipe de Thiago Motta l'a emporté sans avoir cadré le moindre tir, grâce à une tête contre son camp de Juan Jesus (37e) ! Elle reste 17e mais compte désormais cinq points d'avance sur le premier relégable, le Genoa.
"On est en ligne avec l'objectif du club, je suis sûr qu'on fera encore mieux sur la phase retour", a souligné Thiago Motta, menacé avant le match selon plusieurs médias.
"Notre travail est comme ça, la pression, les discussions... Mais ça me plait d'être là, je pense déjà au prochain match", a-t-il évacué.
La Roma (6e) et la Fiorentina (7e) ont elles perdu le contact avec la Juventus, désormais seule 5e à quatre points de l'Atalanta (4e).
Les Giallorossi avaient ouvert la marque à domicile contre la Sampdoria, avant de se faire rejoindre à dix minutes du terme, victime de l'homme en forme de la "Samp", l'attaquant Manolo Gabbiadini, auteur de son cinquième but en cinq matches.
"C'était un mauvais match. On aurait mérité de gagner, mais on n'a pas bien joué", a pesté José Mourinho
À la Fiorentina, le meilleur cannonier du championnat Dusan Vlahovic est resté muet. Mais la Viola a échappé à la défaite qui se profilait grâce à Gaetano Castrovilli (81e).
AFP/VNA/CVN