Italie : la Juventus sauve sa première place, Naples en colère

La Juventus a souffert face au Genoa mais a sauvé mercredi 30 octobre sa première place au classement grâce à un penalty de Ronaldo dans les dernières secondes (2-1), lors d'une 10e journée marquée par la fureur de Naples et de Carlo Ancelotti.

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L'attaquant de la Juventus Ronaldo exulte après son but contre le Genoa en Serie A, le 30 octobre à Turin.
Photo : AFP/VNA/CVN

La Juve in extremis

La Juventus était en difficulté, alors Cristiano Ronaldo est entré en scène. Dans le temps additionnel, il a d'abord inscrit un but, annulé pour hors-jeu.

Puis, au bout du bout, il a obtenu et transformé un penalty, permettant aux bianconeri de finalement s'imposer 2-1 face au Genoa de Thiago Motta.

Auparavant, Bonucci avait ouvert la marque de la tête, mais Kouamé avait égalisé d'un but heureux. Le match s'est fini à 10 contre 10 avec notamment l'expulsion de Rabiot côté turinois.

Avec cette difficile victoire, les hommes de Maurizio Sarri ont répondu à l'Inter Milan d'Antonio Conte, qui avait provisoirement pris les commandes après un autre succès compliqué, obtenu mardi contre Lecce (2-1). Après 10 journées, la Juventus compte 26 points et l'Inter 25.

La rage napolitaine

Derrière les deux leaders, on retrouve l'Atalanta Bergame, qui a été prendre un point à Naples (2-2) à l'issue d'un match conclu dans la confusion.

La fureur des Napolitains est née de l'égalisation d'Ilicic à la 86e minute. Au tout début de l'action, l'attaquant napolitain Llorente a en effet réclamé un pénalty pour une faute de Kjaer dans la surface bergamasque.

Après une très longue interruption du match, l'arbitre a finalement validé le but de l'Atalanta, sans passer par la case visionnage des images, qui montraient en fait que Llorente avait commis la première faute.

Au bout du compte, ces cinq minutes d'incertitude ont coûté cher à Naples avec, outre l'égalisation adverse, les expulsions de Carlo Ancelotti et d'un de ses adjoints et un avertissement pour Insigne.

"Ce qui s'est passé, je le considère comme une atteinte à mon professionnalisme, à mes joueurs et à mon club", a déclaré après le match l'ancien entraîneur du Paris SG.

Son président Aurelio De Laurentiis était lui aussi furieux. "Je ne discute pas la décision. Mais si la VAR existe, ça ne sert à rien de créer huit minutes de temps additionnel juste parce qu'on discute. Et qu'est-ce que c'est que cette bouffonnerie de l'arbitre qui se permet de mettre dehors un Monsieur comme Ancelotti", a déclaré le dirigeant.

"On est fatigués. Sans nous, les arbitres iraient peler les pommes de terre. On est fatigués de payer pour cette classe arbitrale", a ajouté De Laurentiis.

Ça rigole à Rome

L'opération napolitaine est d'autant plus mauvaise que les deux équipes de Rome se sont imposées, faisant glisser Naples au 6e rang.

Dans le Top 4, qualificatif pour la Ligue des Champions, on retrouve désormais l'AS Rome, qui recevra d'ailleurs Naples samedi 2 novembre.

Les giallorossi, accablés par les blessures cette saison, réussissent finalement un parcours remarquable avec une seule défaite en 10 matches.

Mercredi 30 octobre, ils ont corrigé l'Udinese 4-0, malgré l'expulsion de Fazio juste avant la pause, quand le score n'était que de 1-0 après le but de Zaniolo. Mais dans le sillage de Pastore, retrouvé, la Roma a ajouté trois buts par Smalling, Kluivert et Kolarov en deuxième période.

Victoire 4-0 aussi pour la Lazio Rome (5e), qui a facilement écarté un Torino en difficulté. Immobile a inscrit un doublé et a conforté sa place de meilleur buteur du championnat avec déjà 12 buts.

AFP/VNA/CVN

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