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Antoine Diot lors d'un match avec l'Asvel face à l'Olympiakos, le 4 octobre à Villeurbanne. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'ASVEL avait commencé sa campagne par deux exploits devant son public contre les Grecs d'Olympiakos et du Panathinaïkos, mais avait calé au Bayern Munich et à Kaunas.
Les Villeurbannais ont fait la différence dans le troisième quart-temps après avoir longtemps couru après le score à cause d'une attaque défaillante.
C'est avant tout leur activité défensive qui leur a permis de décrocher ce beau succès face au club basque espagnol, une valeur sûre de l'Euroligue (1/4 de finaliste la saison dernière).
"On a fait une bonne partie, surtout en défense. Ce n'était peut-être pas le plus beau match. Il faut toujours fêter les victoires, on ne sait pas combien il y en aura !", a réagi après la rencontre le meneur Antoine Diot, dont l'équipe était privée du jeune meneur Théo Maledon et de l'intérieur américain Adreain Payne.
Rapidement mené 9-2 (puis 36-30 à la pause), les champions de France ont dû attendre la 33e minute pour passer pour la première fois devant.
Avec quelques joueurs-clefs en difficulté, à l'image d'Edwin Jackson (4 points à 1 sur 6 au tir), l'ASVEL a pu s'appuyer sur son banc. Le tout jeune meneur Matthew Strazel a montré son culot dès ses premières minutes en Euroligue en réussissant un 3 sur 4 à trois points, à 17 ans.
"Il a été incroyable. C'est lui qui donne le ton en défense, il met les shoots et il crée du jeu", a apprécié l'expérimenté Diot (10 points) au micro de RMC Sport.
L'intérieur nigérian Tonye Jekiri a signé un nouveau double-double avec 16 points et 11 rebonds.
L'ASVEL se déplacera à Valence, en Espagne, vendredi 1er novembre, pour disputer son quatrième match en dix jours entre l'Euroligue et le Championnat de France (où elle est toujours invaincue) avec l'espoir d'ouvrir son compteur à l'extérieur.