>>L'Europe poursuit son déconfinement progressif
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Un couple de promeneurs, le 3 mai à Rome. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le Premier ministre Giuseppe Conte avait annoncé ce confinement national dans la nuit du 9 au 10 mars, expliquant à 60 millions d'Italiens que l'extension à tout le territoire de cette mesure ordonnée deux jours plus tôt pour le Nord, était le seul moyen d'endiguer la pandémie.
Celle-ci a tué près de 29.000 personnes dans la péninsule, selon les chiffres officiels.
Les chiffres montrent une maîtrise de la contagion depuis plusieurs semaines, et illustrent une pression allégée sur le système hospitalier.
Ils ont incité les autorités à alléger le confinement de la population pour faire repartir une économie mise à genoux par la maladie.
Mais cette ouverture reste très prudente : pas de commerces de détail, pas de bars ni de restaurants, télétravail encouragé, pas de réunion de famille même s'il sera possible d'aller voir ses proches vivant dans la même région, distanciation sociale maintenue y compris dans les transports, pas de rassemblement, pas de pique-nique au parc...
Selon Giuseppe Conte, 4,4 millions de salariés devraient toutefois retrouver le chemin du travail. Il sera également possible de s'éloigner de son domicile pour les promenades, faire du vélo ou de l'exercice physique.
Mais les autorités sanitaires n'ont de cesse de répéter aux Italiens qu'une deuxième vague est à craindre s'ils ne maintiennent pas leurs efforts.
"Je vous implore, ne baissez pas la garde", a supplié samedi 2 mai le patron de la cellule de crise, Domenico Arcuri, qui parle de "liberté relative". "Cela dépend de vous", a-t-il poursuivi.
Tous les chiffres confirment que la contagion est pour le moment sous contrôle, avec le plus faible nombre de patients en soins intensifs (1.501) depuis le 13 mars, et un nombre de malades recensés sur le point de passer sous la barre symbolique des 100.000, qui avait été franchie le 11 avril.