>>Pour son premier voyage à l'étranger, Trump choisit Israël et l'Arabie saoudite
Le président américain Donald Trump et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Jérusalem, le 23 mai. |
À l'occasion de la visite de M. Trump lundi 22 mai et mardi 23 mai en Israël, "les États-Unis nous ont promis de maintenir l'avantage (militaire) qualitatif au Proche-Orient", a dit M. Netanyahu, cité par ses services. "Il y a trois jours, les États-Unis ont ajouté 75 millions de dollars supplémentaires à l'aide au programme de défense antimissile", a-t-il dit, sans détailler à quoi cette somme était affectée précisément et avec quelle périodicité.
En septembre 2016 et malgré l'animosité entre le prédécesseur de M. Trump, Barack Obama, et M. Netanyahu, les deux grands alliés américain et israélien s'étaient entendus pour augmenter à 38 milliards de dollars l'assistance militaire américaine pour la période 2019-2028, au lieu de 30 milliards de dollars pour la période 2009-2018. Il s'agissait de l'aide militaire bilatérale la plus généreuse de l'histoire des États-Unis.
D'après la Maison Blanche, 33 milliards de dollars financeront l'achat d'équipements de défense et cinq milliards seront affectés au financement du Dôme de fer (Iron Dome), un système d'interception par des missiles de projectiles à courte et moyenne portée.
La rallonge annoncée par M. Netanyahu survient alors que la Maison Blanche a annoncé samedi des contrats de ventes d'armements de 110 milliards de dollars à l'Arabie saoudite, à l'occasion de la visite de M. Trump dans ce pays.
La Maison Blanche a parlé de "l'accord d'armement le plus important de l'histoire des États-Unis". Il vise en premier lieu à faire face aux "menaces" iraniennes, a dit l'administration américaine.
AFP/VNA/CVN