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Le président philippin Rodrigo Duterte. |
S'exprimant devant la presse après sa visite en Russie, Rodrigo Duterte a fait savoir qu'il étudiait la possibilité d’étendre la loi martiale à Visaya, au centre du pays, en raison de sa proximité avec l’île de Mindanao, mais aussi à Luzon, au Nord du pays, qui abrite la capitale, Manille.
L’instauration de la loi martiale permet aux autorités de mener des arrestations sans mandats, d’ordonner des détentions jusqu’à trois jours sans charge d’accusation et de suspendre l’habeas corpus qui protège les prisonniers détenus sans jugement.
Pour rappel, mardi 23 mai, le président philippin Rodrigo Duterte a dû couper court à son voyage en Russie. De violents affrontements avaient eu lieu entre les forces gouvernementales et des individus ayant prêté allégeance à l’État islamique, à Marawi, sur l’île de Mindanao. Le jour même, dès 22 heures, le président a décidé d’instaurer la loi martiale sur cette île du sud du pays. “Duterte a mis à exécution sa promesse, souvent répétée, d’imposer la loi martiale pour lutter contre les militants liés à l’État islamique, qui selon lui constituent une menace de plus en plus grande pour la sécurité nationale”, rapporte le Philippine Daily Inquirer.
VNA/CVN