>>Irak : les forces armées essuient de lourdes pertes à Mossoul
Un soldat des forces spéciales irakiennes lors des combats visant à reprendre à l'EI le secteur d'al-Tamim à Mossoul, le 5 novembre. |
Par ailleurs dans l'ouest du pays, près de la frontière syrienne, un raid aérien a tué et blessé des dizaines de civils dans la ville d'Al-Qaïm aux mains de l'EI, selon le chef du Parlement Salim Joubouri qui a demandé au gouvernement d'ouvrir une enquête sur cette "erreur".
On ignorait dans l'immédiat qui était à l'origine du raid que ni le gouvernement, ni l'armée n'avaient évoqué en fin de soirée. Il n'était pas non plus possible d'obtenir une confirmation d'un bilan précis des victimes.
Dans le nord du pays, les combats dans la région de Mossoul continuaient à pousser un nombre croissant d'habitants à quitter leurs foyers pour trouver refuge dans des camps de déplacés, où les nuits peuvent être glaciales.
Les jihadistes luttaient contre l'armée qui a repris le contrôle d'un hôpital servant de centre de commandement à l'EI dans le sud-est de Mossoul, avant de se replier, selon des officiers.
Après son entrée dans l'hôpital, la 9e Division blindée de l'armée s'est retrouvée encerclée par l'EI. Des forces d'élite du Service du contre-terrorisme (CTS) ont été dépêchées en renfort pour lever le siège.
"Nos forces ont réglé la situation à l'hôpital al-Salam. Notre mission était de fournir un soutien aux forces de la 9e Division encerclées dans l'établissement, et nos unités l'ont accomplie en leur ouvrant un passage", a déclaré Maan Saadi, un commandant du CTS.
L'armée contrôle désormais une position située à environ un kilomètre de l'hôpital, selon lui.
Des tireurs embusqués de l'EI se cachaient auparavant dans les étages supérieurs et sur le toit de ce bâtiment de cinq étages surplombant le quartier, ont indiqué des habitants.
La progression de l'armée irakienne était la plus profonde jamais enregistrée dans la partie orientale de Mossoul depuis le début le 17 octobre de la vaste offensive pour reprendre la ville aux jihadistes.
L'agence Amaq, organe de propagande de l'EI, a affirmé que les jihadistes avaient lancé cinq attentats suicide à la voiture piégée au cours des dernières 24h.
AFP/VNA/CVN