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Les supporteurs de Donald Trump le 6 décembre à Fayetteville, en Caroline du Nord. |
Le républicain de 70 ans a été élu il y a quatre semaines exactement.
Donald Trump avait annoncé quelques heures plus tôt que le PDG du géant japonais des télécommunications SoftBank, Masayoshi Son, était "d'accord" pour investir 50 milliards de dollars aux États-Unis, avec 50.000 emplois à la clé selon lui, dans de jeunes pousses du secteur des hautes technologies.
Le milliardaire japonais se trouvait à la Trump Tower pour cette annonce aux contours encore flous. Foxconn, grand sous-traitant taïwanais d'Apple, est apparemment un co-investisseur, selon une feuille de papier brandie par le Japonais, qui a par ailleurs dans une interview au Wall Street Journal expliqué que l'argent viendrait d'un fonds technologique créé conjointement avec le fonds souverain saoudien.
Malgré le manque de détails, l'action de SoftBank Group a bondi de 5% à l'ouverture de la Bourse de Tokyo mercredi 7 décembre.
Quoiqu'il en soit, les partisans du républicain voyaient dans cette annonce un premier résultat de la méthode Trump.
"Nous vaincrons l'ennemi sur l'emploi", a déclaré Donald Trump dans un discours de 36 minutes, après avoir une nouvelle fois dénoncé la politique commerciale de la Chine et les délocalisations industrielles. "Ce doit être comme une guerre pour nous".