"Vous inaugurez une année 2010 qui verra se tenir un nouveau sommet de la francophonie, dont une part des échanges sera certainement consacrée à des questions économiques majeures", a indiqué le secrétaire général de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Abdou Diouf, dans un message lu à l'ouverture de cette réunion de 3 jours. "S'il est bon de rechercher l'investissement direct extérieur, il faut le faire en veillant à écarter les capitaux qui (...) veulent essentiellement profiter de failles dans la législation et le contrôle public pour s'exonérer d'obligations devenues courantes, en matière d'emploi, de respect de l'environnement et de gestion de l'eau ou de la sécurité", a averti M. Diouf.
Le RIAFPI, qui doit être créé à l'occasion de la rencontre d'Abidjan, vise à capter des investissements étrangers et à remédier à la "faible capacité d'attraction" des économies des pays francophones.
Le projet entend également promouvoir la "consultation et l'harmonisation des points de vue des francophones" pour les grandes rencontres mondiales.
En 2007, les pays de l'espace francophone ont capté seulement 26% des investissements directs étrangers (IDE), qui ne représentaient que "12% du PIB mondial et 19% des échanges commerciaux internationaux", selon le Centre de promotion des investissements de Côte d'Ivoire (CEPICI), organisateur de la rencontre.
AFP/VNA/CVN