>>Désespoir sur l'île grecque d'Eubée en flammes, accalmie en Turquie
>>La Turquie et la Grèce bataillent contre le feu
>>Turquie : le feu aux portes d'une centrale thermique
Inondations à Kastamonu, en Turquie, |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Une personne est toujours portée disparue tandis qu'une vaste opération de recherche et de sauvetage est en cours, ont précisé les autorités chargées de la gestion des catastrophes naturelles. Le précédent bilan officiel faisait état de 17 décès la veille.
Selon les médias turcs, le président Recep Tayyip Erdogan se rendra vendredi 13 août dans une des régions les plus affectées, pour constater les dégâts et apporter son soutien aux sinistrés. Les inondations, qui ont surtout touché les provinces de Kastamonu, Bartin et Sinop, situées au bord de la mer Noire, ont été causées par d'intenses précipitations dans la nuit du 10 au 11 août.
À la suite de précipitations nourries, le niveau de l'eau est monté jusqu'à quatre mètres dans certaines villes, selon les autorités, et les rues de villes entières se sont transformées en torrents charriant des voitures et toutes sortes de débris. Nombre de scientifiques établissent un lien entre le réchauffement climatique causé par l'activité humaine et la survenue de plus en plus fréquente d'épisodes météorologiques extrêmes de ce type.
La Turquie a été le théâtre ces derniers mois de plusieurs catastrophes naturelles, notamment des épisodes de forte sécheresse et de violents feux de forêt fin juillet et début août. Après cette série noire, plusieurs responsables politiques et associations ont exhorté le gouvernement à prendre des mesures radicales pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. La Turquie n'a pas ratifié l'accord de Paris sur le climat de 2015.
AFP/VNA/CVN