>>Peine de mort : François Hollande menace l'Indonésie de conséquences «diplomatiques»
Des policiers anti-émeute protègent l'ambassade d'Indonésie à Manille devant laquelle ont été déposées des bougies et des photos de Mary Jane Veloso, condamnée à mort en Indonésie. |
Deux Australiens, un Brésilien, quatre Africains et un Indonésien ont été fusillés peu après minuit (17h 00 GMT mardi 28 avril) dans le complexe pénitentiaire de l'île isolée de Nusakambangan, "l'Alcatraz indonésien", mais une jeune mère de famille philippine a été provisoirement épargnée au dernier moment.
Condamné à mort lui aussi pour trafic de drogue, le Français Serge Atlaoui, 51 ans, avait été retiré de la liste des exécutions la semaine dernière en raison d'un recours administratif en justice lui permettant d'obtenir un répit qui pourrait être de courte durée.
Furieuse contre l'exécution de ses deux ressortissants, l'Australie a annoncé le rappel de son ambassadeur, tandis que le président indonésien, Joko Widodo, a insisté sur "l'application de la loi" contre le trafic de drogue passible de la peine capitale en Indonésie, comme dans d'autres pays d'Asie du Sud-Est.
Le Brésil a fait part de sa "profonde consternation" après l'exécution de son ressortissant pour lequel les autorités avaient demandé la clémence en indiquant qu'il était schizophrène.
Mary Jane Veloso Les autorités nigérianes ont également fait part de leur "profonde déception" après l'exécution de quatre des leurs ressortissants et ont transmis leurs condoléances aux familles des victimes.
AFP/VNA/CVN