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Le Russe Daniil Medvedev pose avec le trophée de l'US Open, après sa victoire en finale face au Serbe Novak Djokovic, le 12 septembre à New York. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le Masters/WTA 1000, qui débute mercredi 6 octobre, a été reporté en raison de la pandémie de COVID-19, après avoir dû être annulé l'an passé. D'ordinaire, il est un rendez-vous incontournable du mois de mars, mais en cette fin de saison, entre le poids des ans chez certains et les vagues à l'âme chez d'autres, ce n'est pas le cas.
Si les forfaits de Federer, convalescent après une 3e opération au genou droit, Nadal qui soigne son pied gauche et Thiem un poignet, étaient connus depuis plusieurs semaines, celui de Djokovic date de la semaine passée.
Le Serbe N°1 mondial, qui ne souffre d'aucune blessure, a ressenti le besoin de souffler après un été très difficile nerveusement, durant lequel il a été stoppé en demi-finale des Jeux olympiques, par Alexander Zverev futur médaillé d'or, avant d'être battu en finale de l'US Open contre Medvedev, échouant à réaliser le Grand Chelem calendaire, exploit plus réalisé chez les messieurs depuis 1969 par Rod Laver.
Medvedev en favori
Sans ceux qui incarnaient le "Big 3" et se sont partagé depuis 2004 treize victoires à Indian Wells, quatorze si on ajoute celle de Thiem en 2019, l'évènement californien, considéré comme le cinquième Majeur du circuit, perd un peu de sa superbe.
Mais pas de son intérêt. Car un mois après sa performance majuscule à Flushing Meadows, le Russe Medvedev (N°2) va devoir assumer son statut de favori, s'il veut s'approcher de la première place mondiale. Or, celui qui briguera un 5e Masters 1000, n'a jamais passé le 3e tour dans le désert californien.
Ses principaux rivaux seront Stefanos Tsitsipas (N°3) et Alexander Zverev (N°4) qui tenteront de se refaire un moral.
Le Grec est revanchard après un US Open difficile, entre critiques pour ses longues pauses vestiaires et élimination surprise au 3e tour face au prodige espagnol Carlos Alcaraz.
Le Serbe Novak Djokovic, en pleurs, remercie le public pour son soutien, après sa défaite contre le Russe Daniil Medvedev, en finale de l'US Open, le 12 septembre à New York, qui le prive de remporter le Grand Chelem. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'Allemand, longtemps l'homme en forme de l'été, avec ses victoires à Tokyo puis Cincinnati, a fini par chuter en demie à New York contre Djokovic et fait surtout l'objet d'une enquête de la part de l'ATP, après des allégations de violences conjugales formulées par son ex-compagne.
Dans ce contexte, le Russe Andrey Rublev (N°5) et l'Italien Matteo Berretini (N°7) se verraient bien s'installer un peu plus dans les cîmes du paysage actuel. Une ambition qui anime aussi Casper Ruud (N°10), vainqueur ce week-end à San Diego de sa 5e victoire de l'année.
Clijsters, la revenante
Le Norvégien de 22 ans incarne la fameuse "Next-Gen" qui a montré de quoi elle était capable à l'US Open, à l'image du Canadien Felix Auger-Aliassime (21 ans), demi-finaliste, de la révélation Alcaraz (18 ans), quarts-de-finaliste, ou encore de l'Italien Jannik Sinner (20 ans), 8e de finaliste et qui vient de s'adjuger le tournoi de Sofia.
Un vent de fraîcheur qui a soufflé encore plus fort chez les dames, puisque la Britannique Emma Raducanu, 18 ans et issue des qualifications, y avait décroché son premier Grand Chelem, en battant en finale la Canadienne de 19 ans Leylah Fernandez, elle aussi quasi-inconnue jusque-là. Ces deux étoiles devront confirmer qu'elles ne sont pas filantes.
D'autant que le tableau sera encore plus ouvert: outre Serena Williams (N°41), blessée à une cuisse et pour laquelle l'incertitude plane pour la suite de sa carrière, Naomi Osaka (N°12) et Ashleigh Barty (N°1) ne seront pas en lice.
La première, en proie à des problèmes récurrents d'anxiété, fait une pause. La seconde également, après neuf mois loin de chez elle, en Australie. Autre absente de dernière minute, la Bélarusse (N°2) Aryna Sabalenka qui a contracté le COVID.
"Roulez-jeunesse !" pourrait bien être le leitmotiv de cet Indian Wells, mais les organisateurs n'en ont pas moins pris la peine d'y ajouter une touche vintage, en invitant la Belge Kim Clijsters, lauréate en 2003 et 2005, qui tente à 38 ans un énième retour.
AFP/VNA/CVN