ONU
Inde, Japon, Allemagne et Brésil réclament un siège permanent au Conseil de sécurité

L'Inde, le Japon, l'Allemagne et le Brésil ont réclamé mercredi 23 septembre en marge de l'Assemblée générale de l'ONU un siège de membre permanent dans un Conseil de sécurité élargi, une demande ancienne qui a cependant peu de chances d'aboutir à court terme.

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Vue d'une réunion de haut niveau
Photo : Xinhua/VNA/CVN

"Nous nous sommes engagés à relancer les discussions sur la réforme du Conseil de sécurité", affirme un communiqué conjoint à l'issue d'une visioconférence à huis clos entre les chefs de la diplomatie de trois pays, Ernesto Araujo (Brésil), Subrahmanyam Jaishankar (Inde), Motegi Toshimitsu (Japon) et le ministre adjoint des Affaires étrangères de l'Allemagne Niels Annen.

"Le monde d'aujourd'hui est très différent de celui qui a vu la création des Nations unies il y a 75 ans. Il y a davantage de pays, davantage de gens, davantage de défis mais aussi davantage de solutions", rappellent les quatre responsables.

Le thème de l'élargissement du Conseil de sécurité, avec plus de membres permanents et non permanents, est très souvent évoqué par les pays participant à l'Assemblée générale annuelle de l'ONU depuis le début de la semaine.

Le Conseil actuel est formé de cinq membres permanents dotés d'un droit de veto - États-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni - et de dix membres non permanents renouvelés par moitié tous les ans et qui siègent pendant deux années. Dans ce cadre l'Allemagne est membre non permanent du Conseil jusqu'à la fin de l'année, tandis que l'Inde doit y prendre un siège également de membre non permanent en janvier. La réforme du Conseil de sécurité est discutée à l'ONU depuis 2005 mais sans avancée majeure jusqu'à présent.

Pour les quatre pays, qui ont tenu leur visioconférence sur fond de pandémie ayant mis le monde à genoux, il y a urgence à réformer le Conseil de sécurité en l'élargissant afin de le "rendre plus représentatif, plus légitime et efficace".

À défaut, le Conseil de sécurité deviendra "obsolète", mettent en garde les quatre puissances. Une réforme est le seul moyen de "préserver sa crédibilité et de créer le soutien politique nécessaire à la résolution pacifique des crises internationales aujourd'hui", insistent les quatre ministres dans leur communiqué.

APS/VNA/CVN

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