>>Un groupe lié à l'EI soupçonné d'avoir perpétré les attaques de Jakarta
Des policiers malaisiens aux patrouilles dans les rues. |
Muhammad Iqbal, directeur de la protection des ressortissants au ministère indonésien des Affaires étrangères, a précisé que ces personnes expulsées étaient des étudiants d'un internat de la province indonésienne de Sumatra-Occidental.
M. Iqbal a ajouté que ces étudiants s'étaient rendus en Malaisie et dans le Sud de la Thaïlande dans le cadre d'un programme d'études.
Selon lui, le 10 janvier, leur entrée à Singapour depuis l'État malaisien de Johor leur a été refusée après que les agents de l'immigration de la cité-État ont découvert des logos de l'EI dans le téléphone de l'un d'entre eux. Ils ont alors été refoulés vers la Malaisie.
Après enquête des services antiterroristes malaisiens, les autorités ont conclu que ces logos avaient été involontairement enregistrés dans le téléphone via les réseaux sociaux. Les autorités malaisiennes n'en ont pas moins immédiatement expulsé les huit étudiants.
"Ces personnes ont été renvoyées en Indonésie via Batam et sont actuellement détenues par la police de la province de Riau", a indiqué M. Iqbal.
Singapour avait été dans le collimateur l'an dernier d'un groupe terroriste indonésien cherchant à mener des attaques à la roquette depuis l'île de Batam, située à une vingtaine de kilomètres au Sud-Est de la cité-État. La police indonésienne avait déjoué ce complot et arrêté plusieurs membres de ce groupe en août dernier.