Équipe Trump: le Sénat poursuit l'audition des futurs ministres

Les auditions continuent devant le Sénat pour les futurs membres du gouvernement Trump : après Jeff Sessions, candidat au poste de ministre de la Justice, ce sera au tour mercredi 11 janvier de Rex Tillerson, ancien patron du géant pétrolier ExxonMobil, pressenti pour diriger la diplomatie américaine.

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Le sénateur Jeff Sessions lors de son audition devant le Sénat pour le poste de ministre de la Justice, le 10 janvier à Washington.

Le secrétaire d'État désigné passera son grand oral devant la puissante commission des Affaires étrangères à 14h00 GMT.
Ce Texan de 64 ans, novice en politique, devrait notamment être questionné sur ses liens d'affaires avec la Russie et ses relations avec son président Vladimir Poutine.
Depuis 1999, il a tissé une relation qu'il a lui-même qualifiée de "très proche" avec le président russe, qui l'a décoré en 2012 de l'ordre de l'Amitié, une décoration décernée aux étrangers.
Rex Tillerson, qui était jusqu'au 31 décembre le PDG de la plus grande entreprise pétrolière cotée en Bourse, devra convaincre le Congrès qu'il peut passer des sommets du monde l'industrie à la tête du premier réseau diplomatique de la planète.
Son audition intervient alors que les projecteurs seront aussi braqués vers Donald Trump qui doit répondre mercredi en conférence de presse aux questions des journalistes après la publication de documents potentiellement explosifs sur ses liens avec Moscou.
Quant au ministre de la Justice désigné, Jeff Sessions, il sera lui auditionné pour la seconde journée consécutive, après avoir passé sa journée de mardi à rejeter de vieilles accusations de racisme, tout en s'efforçant de rassurer ceux qui craignent des dérives touchant les minorités et les libertés individuelles.
Le sénateur de l'Alabama s'est ainsi dit défavorable à une loi qui interdirait aux musulmans d'entrer aux États-Unis, et a admis que la technique d'interrogatoire en simulant la noyade, interdite sous la présidence de Barack Obama, était "absolument impropre et illégale", ainsi que toute forme de torture.
Personnellement opposé au mariage homosexuel et à l'avortement, Jeff Sessions a cependant promis qu'il respecterait les décisions de la Cour suprême sur ces sujets.
Sur Hillary Clinton, que Donald Trump en campagne avait menacé de traîner devant les tribunaux, avant de changer d'avis après sa victoire, Jeff Sessions n'a ni promis ni écarté d'éventuelles poursuites dans l'affaire de ses emails ou de sa fondation.

AFP/VNA/CVN

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