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Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres (1er plan, centre), prend la parole lors de son premier discours au Conseil de sécurité, le 10 janvier à New York |
L'ancien Premier ministre portugais, qui a succédé le 1er janvier à Ban Ki-moon, a déjà laissé filtrer les contours de sa stratégie pour réformer l'organisation et accentuer les efforts pour mettre fin aux conflits, du carnage en Syrie au bain de sang au Soudan du Sud.Antonio Guterres devra faire face à un Conseil de sécurité profondément divisé, incapable de s'accorder sur une décision commune pour mettre fin aux six années de guerre civile en Syrie."La plus grande défaillance de la communauté internationale aujourd'hui est son échec à empêcher les conflits et à maintenir la sécurité mondiale", a-t-il écrit dans une tribune publiée lundi 9 janvier dans le magazine américain Newsweek."Là où les guerres font rage, nous avons besoin de médiation, d'arbitrage et d'une diplomatie créative soutenue par tous les pays qui ont de l'influence" a-t-il ajouté, laissant présager une implication plus directe dans les grands dossiers que son prédécesseur Ban Ki-moon, lequel laissait une grande partie du travail de médiation à ses envoyés spéciaux.Le patron de l'ONU fera sa première apparition formelle devant le Conseil de sécurité au cours d'un débat sur la prévention des conflits mené par la ministre suédoise des Affaires étrangères, dont le pays assume ce mois-ci la présidence du Conseil.