>>Boris Johnson sort des soins intensifs, le Royaume-Uni se dirige vers un confinement prolongé
>>La santé de Boris Johnson "s'améliore" mais la pandémie s'aggrave
>>Près de 10.000 morts au Royaume-Uni
L'hôpital St Thomas de Londres, le 11 avril où est hospitalisé le Premier ministre britannique Boris Johnson |
Le dirigeant conservateur de 55 ans est sorti jeudi soir 9 avril des soins intensifs où il se trouvait depuis lundi 6 avril. Il a été transféré vers un autre service de l'hôpital londonien de St Thomas où il est placé "sous surveillance étroite pendant la phase initiale de sa guérison", selon des déclarations antérieures.
"Le Premier ministre continue de faire de très grands progrès", a affirmé samedi 11 avril un porte-parole. La veille déjà, les services de Boris Johnson avaient annoncé que celui-ci recommençait à "marcher un peu". "Son moral reste très bon", avait-il été indiqué précédemment, précisant que le Premier ministre se trouvait dans "la phase initiale" de sa guérison et que son retour aux commandes de l'exécutif dépendrait de "l'avis de son équipe médicale".
Diagnostiqué positif au COVID-19 fin mars, Boris Johnson est à ce jour le seul chef de gouvernement d'une grande puissance à avoir été contaminé par la virus, qui a fait près de 9.000 morts au Royaume-Uni, un des pays européens les plus durement touchés.
C'est le chef de la diplomatie, Dominic Raab, qui assure l'intérim en l'absence de Boris Johnson, qui n'est "pas encore tiré d'affaires" et doit "prendre le temps" de se remettre de son infection au COVID-19, a estimé son père, Stanley Johnson, vendredi sur la BBC.
"Je ne peux pas croire que vous vous en sortiez et retourniez directement à Downing Street et repreniez les rênes sans une période de réajustement", a ajouté M. Johnson père. Le gouvernement doit statuer la semaine prochaine sur une éventuelle prolongation du confinement, débuté le 23 mars et en principe prévu pour durer trois semaines jusqu'à lundi 13 avril.
Si aucune décision formelle n'est attendue avant la fin de la semaine prochaine, le message martelé par les autorités est de ne pas relâcher les mesures de distanciation sociale adoptées, notamment pendant le long week-end printanier de Pâques.