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Conférence de presse, le 19 mars à Hanoi autour de la publication du roman Un léger vent de panique de Nicolas Ancion en français/vietnamien. |
Il y a quelques mois, les éditions Nha Nam honoraient un auteur de Wallonie-Bruxelles, Nicolas Ancion, en éditant en vietnamien son ouvrage Quatrième étage. Avec l’aide de la Délégation Wallonie-Bruxelles au Vietnam, Nicolas Ancion fut entrainé à travers tout le Vietnam enchainant conférences de presse, exposés et séances d’autographes. L’un des événements alors fut la mise sur pied d’un marathon d’écriture, à l’instar de qu’il avait déjà réalisé à Bruxelles et à New York. Le défi : écrire un roman en 24 heures. Au Vietnam, la performance fut scindée : 12 heures à Hanoi et 12 heures à Hô Chi Minh-Ville.
Un léger vent de panique est un récit d’une centaine de pages naviguant entre onirisme et réalisme où se mêlent l’amour, les combats, la lutte pour la survie. Un tableau furtif et enlevé de la réalité vietnamienne servant de toile de fond à une fiction qui n’est pas sans évoquer quelques calamités contemporaines, misère sociale, épidémies. L’histoire se présente comme un préambule d’une suite à écrire, celle qui racontera l’histoire des amoureux de la grande roue du parc aquatique de Hanoi.
La couverture du roman "Un léger vent de panique" de Nicolas Ancion. |
La Délégation Wallonie-Bruxelles au Vietnam a voulu célébrer la Journée internationale de la Francophonie en proposant une version français/vietnamien de cette performance réalisée en deux temps par cet écrivain belge francophone. Le caractère insolite de cette démarche s’inscrivait dans un souci de capter l’immédiateté de l’imaginaire d’un moment. La même expérience s’est déroulée à Bruxelles et à New York et est prévue ces jours-ci avec plusieurs écrivains à Berlin. Il a paru aussi essentiel de témoigner de l’ouverture qu’implique l’appartenance de ladite délégation à la Francophonie en assurant une traduction vietnamienne de ce roman.
Être francophone, c’est d’abord valoriser la diversité culturelle et donc, mettre en avant la culture, la langue de l’autre. Défendre la langue des autres, c’est aussi créer des remparts pour la sienne.
Une vocation pour l’écriture
Nicolas Ancion est un écrivain belge né à Liège, en Belgique, en 1971, de parents marionnettistes professionnels. Dès l’adolescence, il prend la plume et ne l’a jamais posée depuis. Il écrit des romans, du théâtre, des histoires pour enfants, des contes pour les grands, des feuilletons pour la radio et sur Internet, des scénarios de cinéma et des chroniques. Nicolas Ancion est également critique dont L’homme qui valait 35 milliards (prix Rossel des jeunes). Son ouvrage Quatrième étage est publié en vietnamien par les éditions Nha Nam en septembre 2014. Écrire, aux yeux de Nicolas Ancion, c’est aussi partager la passion du livre, le plaisir de vivre sa passion et semer un peu d’enthousiasme contagieux.
Lors de la conférence de presse, la Délégation Wallonie-Bruxelles au Vietnam a aussi présenté la prochaine arrivée de Marie Warnant au Vietnam. Début mai, le public aura l’occasion de découvrir cette chanteuse-compositrice de Wallonie-Bruxelles. Forte de nombreux succès en Europe, elle s’illustre surtout sur scène avec un spectacle où rythmes et poésies alternent au travers d’un spectacle complet soutenu par trois musiciens hors pair. Les concerts au Vietnam se feront avec un invité spécial : le batteur vietnamien Lê Quôc Hung. L’artiste donnera des rencontres avec les journalistes pour promouvoir cet événement musical.
Texte et photos : Phuong Mai/CVN
Dà Lat (province de Lâm Dông, sur les hauts plateaux du Centre) : le 3 mai au cinéma du 3 avril, quartier Hoa Binh.
Hanoi : le 5 mai au Théâtre de la jeunesse, 11 rue Ngô Thi Nhâm.
Hô Chi Minh-Ville : le 7 mai au Conservatoire de Hô Chi Minh-Ville, 112 rue Nguyên Du, 1er arrondissement.