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Les chants folkloriques vi et giam des provinces de Nghê An et Hà Tinh (Centre) ont été reconnus patrimoine culturel immatériel de l’humanité le 27 novembre 2014 par l’Organisation des Nations unies pour l’ éducation, la science et la culture (UNESCO). Conscientes de leur valeur inestimable, les autorités des deux provinces ont pris des mesures afin qu’ils restent vivaces au sein de la société.
D’abord dans les écoles primaires
Le Service de l’éducation et de la formation de Hà Tinh a annoncé qu’il introduirait l’apprentissage de ces airs folkloriques dans les programmes scolaires. Dans un premier temps, pour l’année scolaire 2015-2016, dans les écoles primaires. Puis ensuite, selon les résultats, dans les collèges et lycées.
Un concours de chants vi et giam au sein des établissements scolaires. |
Photo : CTV/CVN |
Selon le directeur du Service provincial de l’éducation et de la formation, Trân Trung Dung, il est nécessaire d’introduire ces chants dans les programmes scolaires afin de les transmettre aux jeunes générations et de susciter des vocations. Hà Tinh compte actuellement 267 écoles primaires. Selon le plan, elles créeront des clubs de vi et giam et ces chants seront interprétés lors des cours de musique.
Partageant ce trésor musical avec la province de Hà Tinh, la voisine Nghê An est consciente depuis longtemps de la nécessité d’enseigner ces chants dans les écoles. Depuis dix ans en effet, de nombreuses écoles primaires, collèges et lycées ont leurs propres cours de musique sur les vi et giam.
Ces airs sont pratiqués largement dans une trentaine de chefs-lieux et districts des deux provinces précitées, qui recensent au total près de 100 clubs avec plus de 800 pratiquants tant amateurs que professionnels.