Le Français Guillaume Joli célèbre un but marqué contre la Norvège, le 3 avril à Stavanger. Photo : AFP/VNA/CVN |
C'est, après leurs victoires 27-18 sur la Lituanie et 33-20 en Turquie en novembre, le troisième succès en trois matches pour les Bleus et il faudrait désormais que tout s'écroule pour freiner leur élan. Ils retrouveront la Norvège, qui est de loin l'adversaire le plus sérieux de leur groupe, le 6 avril à Nancy pour valider définitivement leur ticket pour le Danemark où aura lieu l'Euro du 12 au 26 janvier 2014.
Pour leur premier match depuis leur défaite en quarts de finale du Mondial face à la Croatie le 23 janvier, les Bleus ont fait preuve de maîtrise pour compenser les nombreuses absences et le départ de quelques glorieux anciens. Alignant une équipe de départ expérimentée avec Omeyer, Karabatic, Narcisse, Fernandez, Sorhaindo, Abalo et Bingo, le sélectionneur Claude Onesta a pris un excellent départ avant d'alterner les hauts et les bas pendant une demi-heure.
Menés à trois reprises, mais jamais par plus d'un but, les Français ont fait la différence dans le dernier quart d'heure grâce à un Omeyer transfiguré d'une période à l'autre et un Luc Abalo spectaculaire. Auteur de cinq buts, l'ailier funambule a tué le match à dix minutes de la fin sur un "kung-fu" extraordinaire, but dans le dos en prime, sur un caviar de son futur coéquipier au PSG, Daniel Narcisse, également très bon.
Abalo a terminé meilleur buteur des Bleus à égalité avec son remplaçant Guillaume Joli, qui a transformé ses cinq penalties, et devant Narcisse et William Accambray, auteurs de quatre buts tous les deux. Attendue au tournant maintenant que Didier Dinart a pris sa retraite internationale, la défense tricolore a globalement tenu le choc grâce à Cédric Sorhaindo et Nikola Karabatic, qui ont également marqué deux buts chacun.
Des difficultés à contrôler le pivot norvégien Myrhol et des approximations dans le repli défensif ont coûté quelques sueurs froides à la France au milieu de la partie, avant un emballage final parfaitement fignolé. Avec ce neuvième succès consécutif sur la Norvège depuis 1994, les Bleus peuvent voir venir et aborder leur rendez-vous lorrain dans la sérénité, avant les dernières formalités en juin.
AFP/VNA/CVN