Les joueurs brésiliens comblent de joie suite à un but marqué par Fred (2e à droite) contre la Russie, le 25 mars à Londres. Photo : AFP/VNA/CVN |
Les Brésiliens n'ont toujours pas remporté le moindre succès sous les ordres du sélectionneur Luiz Felipe Scolari, entré en fonctions en novembre. Les "auriverde" restaient sur un match nul face à l'Italie le 21 mars (2-2). Ils avaient été battus en février par l'Angleterre (2-1).
La Russie a bien cru tenir le premier succès de son histoire face aux quintuples champions du monde lorsque Fayzulin a ouvert la marque à la 73e minute, après une succession de tentatives dans la surface.
Cette victoire n'aurait pas été scandaleuse car si les Sud-Américains ont dominé territorialement, ils ne se sont pas créés beaucoup d'occasions nettes. Ce sont d'ailleurs les Russes qui ont le mieux commencé le match et ont posé pas mal de problèmes à leurs adversaires par Fayzulin, déjà, et Kerzhakov dans le premier quart d'heure.
Par la suite, le Brésil a pris le contrôle du match, mais ni Kaka, ni Neymar n'ont vraiment réussi à créer de décalage face à des Russes très bien organisés en défense. L'équipe de Fabio Capello a montré pourquoi elle était en tête de son groupe de qualification au Mondial avec quatre victoires en autant de matches.
Il a fallu l'entrée en fin de rencontre de Hulk, qui évolue en Russie, pour dynamiser l'attaque de Scolari, qui retrouvait le stade de Stamford Bridge où il a brièvement entraîné Chelsea. C'est une belle combinaison entre Hulk et Marcelo, l'un des meilleurs Brésiliens du match, qui a permis à l'ancien Lyonnais Fred d'égaliser à bout portant.
Même s'ils ont échappé à une humiliante défaite, les Brésiliens sont loin d'avoir rassuré à quelques mois de la Coupe des confédérations et à un peu plus d'un an de leur Mondial.
AFP/VNA/CVN