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Le gymnaste japonais Daiki Hashimoto qui est devenu le champion du monde du concours général, le 4 novembre à Liverpool. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Également sacré à la barre fixe à Tokyo pour ses premiers Jeux, il décroche ainsi la première couronne mondiale de sa carrière, malgré une préparation perturbée par un poignet douloureux.
"Je suis très content. La médaille d'or est très importante pour moi", a réagi Hashimoto.
À 21 ans, il confirme encore un peu plus son statut de nouveau patron de la gymnastique masculine, reprenant le flambeau abandonné par son illustre compatriote Kohei Uchimura.
Le plus jeune des deux a cependant encore du chemin pour rattraper son aîné, détenteur de dix couronnes mondiales, dont six au concours général, et qui a dominé son sport comme personne au cours de deux olympiades.
Avec un score de 87,198 points, Hashimoto a remporté avec brio son duel contre le Chinois Zhang Boheng (86,765 pts), prenant sa revanche sur celui qui l'avait privé de l'or aux précédents Mondiaux pour seulement 17 millièmes.
"Il a été très bon. Concourir contre lui était une vraie motivation aujourd'hui (vendredi)", a admis Hashimoto au sujet de Zhang, qui l'a également devancé sur la plus haute marche du podium dans l'épreuve par équipes.
Alors qu'il avait chuté au cheval d'arçons lundi 31 octobre pendant les qualifications, le Japonais n'a pas reproduit son erreur vendredi 4 novembre et a même été crédité du meilleur score sur cet agrès, quand le Chinois a été le meilleur aux anneaux. La différence entre les deux s'est surtout faite au sol.
Séparés de seulement 4/10e avant la dernière rotation, les deux gymnastes ont obtenu la même note à la barre fixe (14.333 pts) et ont donc conservé le même écart à l'issue de la compétition.
Premier podium pour Tanigawa
Le gymnaste chinois Zhang Boheng qui fini 2e du concours général derrière le Japonais Daiki Hashimoto, le 4 novembre à Liverpool. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Je suis un peu déçu car en tant que champion sortant, je n'ai pas été à mon meilleur au cours de la finale", a déclaré Zhang Boheng, qui a estimé qu'il aurait pu mieux faire au sol, agrès où il n'a obtenu que le neuvième score de la soirée.
La médaille de bronze est revenue à un autre Japonais, Wataru Tanigawa, qui à 26 ans, est allé chercher la première médaille individuelle de sa carrière (85,231 pts).
"C'est bien de n'avoir pas fait d'erreurs, c'est quelque chose que j'ai appris de mes précédentes compétitions: faire ce que je sais faire", a-t-il analysé. "Je me suis juste dit: +continue, n'abandonne pas!+".
Troisième des qualifications, le Philippin Carlos Yulo n'a pris que la huitième place, pénalisé par plusieurs erreurs, notamment à la réception du saut de cheval, pourtant son agrès fort. "J'ai dû me battre contre moi-même, c'était vraiment dur", a reconnu le gymnaste d'1m50.
Les deux derniers jours de compétition les 5 et 6 novembre seront consacrés aux finales féminines et masculine par appareil. Hashimoto et Zhang auront de nouveau l'occasion de s'affronter au sol et à la barre fixe.
Deux Françaises défendront leurs chances, Marine Boyer à la poutre et Coline Devillard au saut.
AFP/VNA/CVN