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Une femme passe devant un bus de vaccination à Bruxelles, en Belgique, le 30 novembre. |
Photo : Xinhua/VNA/CVN |
Antonio Guterres s'est exprimé lors d'une réunion au siège de l'ONU à New York des ministres des Affaires étrangères du Groupe des 77 (G77) et de la Chine, où il a noté que la pandémie de COVID-19 "continue de faire des ravages" dans les pays développés comme dans les pays en développement.
Selon le chef de l'ONU, les Nations unies soutiennent la stratégie de vaccination définie par l'Organisation mondiale de la santé, avec pour objectif de vacciner 40% des personnes dans tous les pays d'ici la fin de cette année, et 70% d'ici le milieu de 2022.
"Tout le monde, partout, doit avoir accès aux vaccins, aux tests et aux traitements de la COVID-19", a-t-il déclaré, demandant un soutien pour l'accélérateur ACT et le dispositif COVAX.
Par ailleurs, a noté M. Guterres, l'économie mondiale devrait croître de 5,9% cette année, mais le rythme de la reprise est extrêmement inégal.
Lorsque les économies développées investissent 28% de leur PIB dans la reprise, les pays à revenu intermédiaire investissent 6% et les pays les moins avancés n'investissent que 1,8%, et cela ne lui paraît pas surprenant.
En Afrique subsaharienne, par exemple, le Fonds monétaire international (FMI) prévoit que la croissance économique cumulée par habitant au cours des cinq prochaines années sera de 75% inférieure à celle du reste du monde.
"Cette divergence dangereuse menace de s'élargir car les taux de croissance devraient diminuer en 2022. La hausse de l'inflation pourrait également avoir un impact négatif sur le coût d'emprunt et le service de la dette", a enfin averti le secrétaire général des Nations unies.
Xinhua/VNA/CVN