Guinée-Équatoriale : ouverture du 17e Sommet de l'Union africaine à Malabo

L'Union africaine (UA) a entamé le 30 juin à Malabo, capitale équato-guinéenne, son 17e sommet ayant pour thème "Accélération de l'autonomisation de la jeunesse pour un développement durable" .

Dans son discours inaugural du sommet, le président de la Commission de l'UA, Jean Ping, a appelé à accorder davantage de ressources à l'autonomisation des jeunes africains et à adopter plus de mesures concrètes à cet égard.

Le chef de l'UA a également fait savoir que les participants discuteraient également de la crise libyenne au cours de ce sommet de deux jours.

"C'est indiscutablement sur cette crise (libyenne) que vos délibérations sont attendues" , a confirmé le président de la Commission de l'UA aux chefs d'État, faisant allusion au sort du Guide libyen qui a été un grand bailleur de fonds de l'organisation panafricaine et de plusieurs États.

L'UA doit avoir à l'esprit les souffrances endurées par les populations libyennes du fait de la poursuite des affrontements armés et des opérations aériennes de bombardements depuis le 19 mars, a affirmé M. Ping sans toutefois citer l'OTAN.

Il a plaidé à nouveau pour la feuille de route de l'UA, dont les cinq présidents médiateurs (Afrique du Sud, Congo, Mali, Ouganda et Mauritanie) ont adopté le 29 juin des propositions pour une "solution politique" .

Le ministre libyen des Affaires de l'UA, Joma Ibrahim Amer, avait, lui, réclamé le 29 juin un soutien de l'UA à Tripoli : "Nous sommes venus pour que l'UA soutienne notre position et que la position africaine soit forte". "La position africaine est claire et se résume dans la feuille de route qui a été (...) acceptée par la Libye. C'est une étape importante dans la solution pacifique, mais il faut arrêter les bombardements des pays de l'Alliance (...) tuant les civils" , a-t-il ajouté.

Le numéro deux de l'opposition libyenne Mahmoud Jibril a indiqué le 30 juin qu'aucune goutte de pétrole n'était produite dans la zone sous son contrôle et que la reprise de la production pourrait prendre "des années" à cause des dégâts subis lors des combats.

La chute de la production libyenne (1,5 million de barils par jour avant la crise) depuis le début du conflit en février a déstabilisé les marchés pétroliers et fait bondir les cours du brut à près de 120 dollars.

Le 17e Sommet de l'UA doit se clôturer aujourd'hui avec la participation d'une trentaine de chefs d'État du continent.

Xinhua-AFP/VNA/CVN

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