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Un avion de la compagnie Alitalia sur le tarmac de l'aéroport de Fiumicino, le 28 avril à Rome. |
Une solution alternative a cependant déjà été trouvée pour 80% des passagers concernés, a assuré la compagnie sur son site internet.
Alitalia, qui accumule les pertes depuis des années, a été placée sous tutelle le 2 mai, à la demande de ses actionnaires, à la suite du rejet par le personnel d'un plan de restructuration prévoyant 1.700 suppressions d'emplois.
Le gouvernement, qui a exclu toute nationalisation, cherche désormais un repreneur pour tout ou partie de l'activité de la société, détenue pour l'heure à 49% par l'Émiratie Etihad.
La journée de grève, fixée depuis plusieurs semaines, intervient alors que les discussions sont en cours sur les modalités de la procédure de chômage technique annoncée mercredi 24 mai pour 1.358 des quelque 12.500 salariés.
Une partie du personnel proteste aussi contre le non-paiement de plusieurs primes dans les salaires de mai, même si les trois administrateurs ont promis que la situation serait régularisée le mois prochain.
Alors que ses caisses étaient à sec, Alitalia a reçu début mai un prêt relais de 600 millions d'euros du gouvernement pour lui permettre de garantir les vols pendant six mois.
Mais malgré des campagnes de promotion promettant des réductions importantes, la compagnie italienne peine à rassurer les agences de voyages et les voyageurs, qui préfèrent se tourner vers la concurrence de peur de perdre leurs billets.