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Les secouristes cherchent des survivants, le 12 juin sur l'île grecque de Lesbos. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Une femme d'une cinquantaine d'années est morte dans l'effondrement de sa maison, dans le village de Vrisa, après avoir passé environ sept heures sous les gravats. Son mari fait partie des blessés.
"Notre concitoyenne qui était piégée dans la maison qui s'est effondrée à Vrisa a été tuée", a indiqué le maire de l'île, Spyros Galinos. Les pompiers ont confirmé le décès à l'agence de presse grecque ANA. La plupart des victimes ont été recensées dans ce village, principalement peuplé de personnes âgées, a indiqué la télévision publique ERT.
Pas de gros dégâts côté turc. À peu près 4.000 migrants et réfugiés se trouvent actuellement sur l'île, la plupart en attente d'une réponse à leur demande d'asile, mais ils résident plus au nord, autour de Mytilène, où il n'y a eu que de légers dégâts matériels. Le tremblement de terre a été ressenti jusque dans la capitale grecque, Athènes, située à quelque 300 kilomètres, ainsi qu'à Istanbul et dans la ville côtière turque d'Izmir.
Côté turc il ne semblait cependant pas y avoir eu de conséquences sérieuses. Des ingénieurs ont été envoyés d'Athènes pour évaluer les dégâts. Selon l'Institut américain d'étude géologique (USGS) l'hypocentre du tremblement de terre, survenu à la mi-journée, était situé à 11 km au sud de Plomari, et à une profondeur de 5,7 km. Il a eu lieu entre Lesbos et Chios, autre île grecque où des dégâts mineurs se sont produits.
La Turquie et la Grèce sont situées sur d'importantes failles sismiques et sont régulièrement secouées par des tremblements de terre. Depuis le début de l'année, la côte égéenne turque a ainsi été ébranlée par plusieurs séismes de magnitude comprise entre 5 et 5,5, réveillant le spectre de tremblements de terre meurtriers qui ont frappé le pays ces dernières années.
AFP/VNA/CVN