>>Les États-Unis très attendus au G7 de l'environnement à Bologne
>>Climat : "absolument essentiel" que l'accord soit mis en œuvre, selon Antonio Gutterres
Le ministre italien de l'Environnement, Gian Luca Galletti (centre), entouré du maire de Bologne, Virginio Merola (gauche), et du cardinal Matteo Maria Zuppi, au cours du G7 environnement à Bologne, le 11 juin. |
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Dix jours après l'annonce du retrait américain de l'accord de Paris sur le climat, qui a suscité un tollé mondial, M. Pruitt, le patron controversé de l'Agence de protection de l'environnement (EPA,) n'a cependant pas été le seul à jouer la discrétion : l'Allemande Barbara Hendricks devait repartir dans la soirée, tandis que le Français Nicolas Hulot est attendu seulement lundi 12 juin.
"L'Italie et la majorité écrasante des pays voient (l'accord de) Paris comme irréversible et non-négociable", a assuré le ministre italien de l'Environnement, Gian Luca Galletti, à l'issue de la première journée de discussions.
Selon Erik Solheim, chef du programme environnemental de l'ONU, les discussions de dimanche 11 juin ont souligné "la détermination absolue" des six autres membres du G7 à aller de l'avant "quoi qu'il se passe à la Maison Blanche".
La ministre allemande de l'Environnement, Barbara Hendricks, participe au G7 de l'environnement à Bologne, le 11 juin. |
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"Le secteur privé, les grandes entreprises, y compris aux États-Unis, nous disent qu'ils soutiennent une action. Il y a un nombre considérable de nouveaux emplois dans l'économie renouvelable et verte, il y a beaucoup d'argent à se faire, bien plus que dans les carburants fossiles", a-t-il insisté.
Doutes sur le communiqué final
Un parcours à l'inverse de celui de Nicolas Hulot, le ministre français, figure de longue date de la défense de l'environnement. Mais M. Hulot étant retenu en France dimanche 11 juin par les élections législatives, les deux hommes ne se croiseront pas.
Leurs délégations en revanche devaient participer jusqu'à lundi après-midi 12 juin à une série de tables rondes à huis clos dans un hôtel à la périphérie de la ville, avec l'accord de Paris sur le climat au centre des discussions.
Mais le doute planait encore sur le traditionnel communiqué final. La délégation américaine peut se contenter d'émettre des réserves sur certains points de la déclaration, ou tout bloquer, ce qui serait une première, a expliqué l'entourage de M. Hulot.
La ministre canadienne de l'Environnement, Catherine McKenna, arrive pour une réunion du G7 de l'environnement à Bologne, le 11 juin. |
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La défense du climat peut cependant passer au-dessus des gouvernements. Ainsi, la ministre canadienne, Catherine McKenna, s'est engagée dimanche matin 11 juin à travailler "avec tous les acteurs" en particulier non-étatiques qui le souhaitent, en référence aux villes et États américains opposés à la décision de M. Trump.
Dans cette ligne, l'Allemagne et la Californie ont convenu samedi 10 juin d'oeuvrer ensemble pour maintenir les objectifs de l'accord de Paris.