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Une vieille bouteille de plastique au fond de la Méditerranée dans le parc national de Port-Cros, le 1er mai. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La décision vient clôturer la première conférence mondiale sur les océans des Nations unies, qui s'était ouverte lundi 5 juin avec l'ombre de la décision de Donald Trump la semaine précédente de retirer les États-Unis de l'accord de Paris sur le climat.
"Les États-Unis restent engagés à travailler avec toutes les parties prenantes, au sein ou en dehors du système onusien, pour protéger nos océans et promouvoir le développement grâce à une utilisation durable" de ces ressources, a déclaré David Balton, l'émissaire du président américain.
L'"appel à agir" souligne toutefois "l'importance particulière de l'accord de Paris" et s’inquiète de l'impact du changement climatique sur les océans.
En signant l'appel, les gouvernements s'engagent à réduire leur utilisation des plastiques et prendre des mesure pour réduire l'acidification ainsi que pour tenter de limiter l'impact du changement climatique sur les océans.
Ce sont les pays du Pacifique, en première ligne face à la montée des eaux, qui ont sonné la charge lors de cette conférence.
"Oui, l'océan s'élève. Mais nous aussi", a ainsi déclaré Tommy Remengesau, président du Palaos, petite île de la Micronésie, en clôture de l'événement.
En ouverture de cette conférence, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, avait appelé les pays membres à voir au-delà de leurs intérêts nationaux pour éviter une "catastrophe mondiale".