>> Le Vietnam souligne l’importance de la coopération pour les Grands Lacs
>> Vietnam et Indonésie appellent la communauté internationale à aider les Grands Lacs
>> Le Vietnam soutient la stratégie de l’ONU pour le développement des Grands Lacs
>> Grands Lacs : le Vietnam partage ses préoccupations
Des habitants marchent dans un glissement de terrain de boue et de roches dans le village de Bushushu, à l'Est de la RDC, le 9 juin 2023. |
Photo : AFP Archives/VNA/CVN |
Sur les 70 millions d'euros, "63,75 millions sont alloués à des projets humanitaires en République démocratique du Congo, dont 4,75 millions d'euros pour la réduction des risques de catastrophe", selon le communiqué de la Commission européenne, publié à Bruxelles.
Selon ce document, "un montant supplémentaire de 6 millions d'euros est alloué au plan régional d'intervention en faveur des réfugiés du Burundi, qui fournit une aide humanitaire aux réfugiés burundais dans les pays voisins (dont le Rwanda et la Tanzanie) ainsi qu'aux rapatriés au Burundi".
"La situation humanitaire dans la région des Grands Lacs est épouvantable et devrait continuer à se dégrader en 2024, étant donné que le conflit s'intensifie" dans la province congolaise du Nord-Kivu notamment, a déclaré Janez Lenarcic, commissaire à la gestion des crises au sein de l'UE.
Dans cette partie de l'est de la RDC, la rébellion M23 ("Mouvement du 23 mars"), appuyée par des unités de l'armée rwandaise, est à l'offensive et gagne du terrain, provoquant des déplacements massifs de population, "avec des effets dévastateurs sur les civils", a-t-il estimé.
Dans une région où "la violence sexiste et les violations du droit international humanitaire sont particulièrement répandues (...), le financement humanitaire de l'UE contribuera à atténuer les souffrances des plus vulnérables", a dit Janez Lenarcic.
Après huit ans de sommeil, le M23, rébellion majoritairement tutsi, a repris les armes fin 2021 et, avec le soutien de Kigali, s'est emparé de larges pans du Nord-Kivu, province de près de 60.000 km², frontalière du Rwanda et de l'Ouganda.
Le regain de violence a provoqué de nouveaux déplacements de population. Les Nations unies estimaient la semaine dernière à déjà plus de 100.000 le nombre de nouveaux déplacés du fait de ces combats.
Fin 2023, l'ONU a déclaré que près de sept millions de personnes étaient déplacées en RDC, dont 2,5 millions uniquement dans le Nord-Kivu.
AFP/VNA/CVN